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L’Europe de Rubens

Lens, Louvre-Lens, du 22 mai au 23 septembre 2013.

1. Anton van Dyck (1599-1641)
Portrait de Charles Ier à la chasse
Huile sur toile - 266 x 207 cm
Paris, Musée du Louvre
Photo : RMN-GP/C. Jean
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Le Louvre-Lens est désormais une réalité. Si nous continuerons à prôner, lorsqu’il s’agira de succéder à la galerie du Temps (prévue pour durer cinq ans), une solution plus respectueuse des collections du Louvre, nous traiterons les expositions temporaires qui seront organisées dans ses salles comme celles de tous les autres musées.

Nous aurions donc voulu aimer celle consacrée à Rubens et qui bénéficie de nombreux prêts prestigieux de grands musées internationaux, au premier rang desquels le Prado. Hélas, nous n’avons pas du tout été convaincu, c’est le moins que l’on puisse dire. S’il s’agit d’un vrai sujet, celui-ci n’est jamais maîtrisé. Les sections se succèdent sans que l’on comprenne vraiment le propos. Plus incroyable encore : alors que le catalogue ne comprend aucune notice, uniquement des essais, ces derniers ne correspondent que rarement aux sections de l’exposition, les œuvres servant d’illustrations pour des sujets différents de l’un à l’autre. Cette rétrospective se veut une grande fresque, avec un propos scientifique, elle n’est qu’une - superbe au demeurant - accumulation d’œuvres dont on ne comprend souvent ni comment elles s’articulent avec celles qui les entourent, ni même parfois pourquoi elles ont été empruntées. Bref, qui trop embrasse mal étreint, et il nous sera difficile de discuter un propos aussi obscur. Il est d’ailleurs à craindre que les visiteurs, dont beaucoup n’ont peut-être pas les connaissances nécessaires, ne comprennent pas davantage. Le Louvre-Lens prétendant participer à la démocratisation de l’art, peut-être aurait-il été utile, par exemple, dans la première salle, où l’on est accueilli par le grand portrait de Charles Ier par Van Dyck (ill. 1), d’expliquer plus clairement que Van Dyck fut l’élève de Rubens et que Charles Ier était le…

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