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Jules Dalou, le sculpteur de la République

Paris, Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, du 18 avril au 13 juillet 2013.

Dans les années 1980, le Petit Palais, sous l’autorité de Thérèse Burollet, montrait dans sa galerie nord un extraordinaire ensemble de sculptures dont beaucoup provenaient du fonds Jules Dalou acquis auprès de sa fille après la mort de l’artiste.
Hélas, la réouverture du musée après travaux en 2005 révélait un espace vidé de sa substance, et n’exposant chichement que quelques objets art nouveau dans des vitrines modernes et sans âme. Dalou, comme Jean Carriès d’ailleurs, était retourné largement en réserves ou à Ivry au dépôt des œuvres d’art de la Ville de Paris.


1. Jules Dalou (1838-1902)
Ève, 1866
Marbre - 101 x 50 x 50 cm
Paris, Musée du Petit Palais
Photo : Didier Rykner
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2. Jules Dalou (1838-1902)
Monument à la mémoire des petits-enfants
de la reine Victoria morts en bas âge
, 1877
Terre cuite - 48 x 30 x 25 cm
Paris, Musée du Petit Palais
Photo : Didier Rykner
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C’est pourquoi le retour en force du sculpteur, dans la superbe exposition temporaire qui lui est consacrée jusqu’au 13 juillet, doit être célébré comme il se doit. Celle rétrospective accompagne l’excellent catalogue de l’ensemble de ce fonds, en en exposant une grande partie et en y ajoutant quelques œuvres provenant d’autres musées ainsi que des archives, photos et dessins appartenant aux descendants d’Auguste Becker son plus fidèle praticien.
Certes, il ne s’agit pas encore de rendre à l’artiste la place qu’il n’aurait jamais dû perdre, mais davantage d’œuvres devraient rester présentées dans les salles une fois la rétrospective achevée.

Non loin de Rodin et Carpeaux, qui fut son maître, Jules Dalou est sans aucun doute l’un des plus importants sculpteurs français de la seconde moitié du XIXe siècle. Pourtant, comme la plupart de ses confrères - hormis, justement, ces deux maîtres - il souffrit au milieu du XXe siècle d’un oubli qui aurait pu être fatal à son œuvre comme il le fut pour d’autres. Fort…

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