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Berlioz. La voie du romantisme

Paris, Bibliothèque Nationale de France, site François Mitterrand. Exposition terminée le 18 janvier 2003.

1. François Godinet de Villechollle,
dit Franck
Hector Berlioz assis dans
un fauteuil

BNF, département des estampes
et de la photographie
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Comment exposer un musicien ? Comment relater par l’image l’œuvre et la vie d’un artiste dont le moyen d’expression est si éloigné, a priori, de la vision ? Les commissaires de l’exposition Berlioz relèvent avec élégance le défi, d’autant que les salles du site de Tolbiac sont à l’évidence peu pratiques pour ce type de manifestation. En reconstituant des pièces à taille humaine, en tapissant les murs de tissu aux couleurs évoquant à merveille le XIXe siècle, ils rendent un hommage réussi au musicien. Mais tout cela ne serait rien sans les œuvres. Celles-ci peuvent être classées par genre : portraits (ill. 1) qui illustrent la physionomie bien reconnaissable de l’artiste (celui-ci fut un sujet de choix pour les caricaturistes), représentations contemporaines de thèmes mis en musique par Berlioz (Delacroix, avec notamment sa suite lithographiée pour la Damnation de Faust et une esquisse du Sardanapale), œuvres s’inspirant de ses compositions (lithographies de Fantin-Latour, ill. 2), projets de décors et de costumes pour ses opéras, etc. Les objets d’art ne manquent pas pour raconter un artiste qui ne se préoccupa pourtant qu’assez peu, au moins dans ses écrits, des arts plastiques. Parmi les rares peintres dont il parla, on peut cependant citer John Martin et Claude Lorrain, tous deux présents à l’exposition, le premier à travers une lithographie de Jazet (La chute de Ninive, cat. 47) et le second par une de ses vues de port (cat. 291).


2. Henri Fantin-Latour
Symphonie fantastique : Un bal
BNF, département des estampes et de la photographie
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Certaines œuvres sont remarquablement choisies : illustrer Horace Vernet, qui fut le directeur de l’Académie de France à Rome pendant le court séjour de Berlioz, par un autoportrait où…

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