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Nicolas de Largillierre

Paris, Musée Jacquemart-André. Exposition terminée le 22 février 2004.

1. Nicolas de Largillierre
Crucifixion
France, collection particulière
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Parmi les nombreux portraitistes du siècle de Louis XIV, trois noms se détachent : François de Troy, Hyacinthe Rigaud et Nicolas de Largillierre. Après des expositions dédiées au premier et au deuxième [1], Dominique Brême nous propose aujourd’hui, au Musée Jacquemart-André, une rétrospective consacrée à Nicolas de Largilliere.
Celle-ci est remarquable. Elle prouve, ce que l’on savait, l’importance du peintre de portraits. Elle révèle la grandeur du peintre d’histoire.

2. Nicolas de Largillierre
Autoportrait
Château de Parentignat (Puy-de-Dôme),
collection du marquis de Lastic
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Commençons par cet aspect de l’artiste, d’évidence le moins connu. Plusieurs tableaux sont exposés ici pour la première fois sous son nom. Parmi ceux-ci, un Saint Barthélémy dont il existe plusieurs exemplaires répertoriés, et dont la paternité était jusqu’à aujourd’hui donnée, sans que cela soit réellement convaincant, tantôt à Joseph-Marie Vien, tantôt à Gaetano Gandolfi. Son attribution à Largillierre nous semble parfaitement plausible. Deux toiles provenant du Séminaire Saint-Sulpice (Nativité et Adoration des Mages, cat. 18 et 19) sont également deux ajouts majeurs à l’œuvre religieuse de Largillierre [2].
Nous sommes en revanche plus dubitatif pour la Crucifixion (cat. 21, ill. 1, collection privée). Cette peinture est admirable, mais la confrontation avec les autres tableaux de l’artiste ne nous semble pas totalement probante, même si les rapports avec le style de Largillierre sont réels. Comparons-le, simplement, au Christ en croix qui lui fait face (Sainte femme au pied de la Croix, cat. 16, Orléans, Musée des Beaux-Arts). Les deux toiles sont datées des environs de 1700. Dans la première, l’anatomie du Christ est lisse et ne laisse que peu transparaître la musculature. Les plis sont souples, conformes en cela aux…

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