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Roboa et Manzana Pissarro, un couple d’artistes

Morestel, Maison Ravier, du 2 avril au 2 juillet 2017.

1. Georges Manzana Pissarro (1871-1961)
Paysage, les Andelys, 1931
Fusain rehaussé de goucahce et de pigments métalliques
Collection particulière
Photo : bbsg
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Dans la famille Pissarro, il y a le père, il y a les fils : Lucien, Georges, Félix, Ludovic-Rodo et Paul-Émile, tous artistes [1]. C’est à Georges et à sa femme, le peintre Blanche Morizet, que la Maison Ravier à Morestel, près de Lyon, consacre une exposition, tandis que Camille Pissarro est mis à l’honneur par les musées parisiens [2].

Georges Pissarro et Blanche Morizet utilisèrent chacun un pseudonyme emprunté à leurs familles maternelles respectives : lui commença par signer Manzana, du nom de jeune-fille de sa grand-mère, avant d’adopter Manzana-Pissarro bien après la mort de son père ; elle, choisit de s’appeler Roboa, raccourci de Roboam, le nom de son grand-père.
La Maison Ravier réunit une petite sélection d’œuvres issues de collections particulières dans une exposition sans catalogue malheureusement. Le parcours thématique met en exergue les principaux motifs qui traversent leurs deux productions, inspirés souvent par leurs voyages, à Pont-Aven, aux Andelys (ill. 1) où ils achetèrent une maison, ou encore au Maroc, où ils vécurent durant la guerre. Roboa mourut à Casablanca en 1945 et Manzana revint en France, vivant entre Paris et les Andelys avant de rejoindre son fils Félix à Menton et mourut en 1961.


2. Blanche Morizet dit Roboa (1878-1945)
Trois Baigneuses
Huile sur panneau - 56 x 46 cm
Collection particulière
Photo : bbsg
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3. Georges Manzana Pissarro (1871-1961)
Deux femmes au bord de l’eau, 1913
Vitrail - 20,5 x 24,5 cm
Collection particulière
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Confrontées dans les deux premières salles du musée, les œuvres du couple se répondent sans s’influencer : Manzana peint des Jeunes filles à l’ombre d’une meule dans un vaste paysage, Roboa observe une Femme…

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