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L’exposition François-André Vincent au Musée Fabre

1. François-André Vincent (1746-1816)
Le Combat des Romains et des Sabins interrompu
par les Sabines
, 1781
Huile sur toile - 325 x 423 cm
Angers, Musée des Beaux-Arts
Photo : MBA d’Angers
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4/3/14 - Exposition - Montpellier, Musée Fabre - «Il est dans le caractère du sujet ; les figures sont bien dessinées, les draperies bien jetées, de beaux plis touchés avec finesse et sentiment». Mais Diderot plonge sa plume dans l’acide pour écrire les lignes suivantes, soulignant que le tableau de Vincent - Les Sabines, exposé au Salon de 1781 (ill. 1) - est aussi faible en couleur, il «papillote», la manière est «sèche», «point d’effet» dans cette peinture, «mais du sentiment partout».
Après Tours (voir l’article), Vincent s’arrête à Montpellier, où l’exposition succède - justement - au « Goût de Diderot », concluant brillamment une saison consacrée au siècle des Lumières.
Beaucoup de liens unissent le peintre à Montpellier : non seulement il fut l’élève de Joseph-Marie Vien (natif de la ville), mais il fut admiré par François-Xavier Fabre qui fit entrer un certain nombre de ses œuvres au musée : deux tableaux du Salon de 1777 - Bélisaire, Alcibiade et Socrate - faisaient partie du legs de 1837 ; Saint Jérôme quant à lui, fut acquis en 1780 par le secrétaire de la Société des Beaux-arts de Montpellier, Abraham Fontanel, avant d’être acheté par Fabre. Quant à La Mort de Caton, belle mise en scène d’une académie d’homme, elle faisait partie du legs d’Alfred Bruyas (1876) qui croyait posséder un Delacroix.
Comme souvent, l’exposition temporaire du Musée Fabre est mise en lien avec ses fonds permanents et Vincent, dont la peinture oscille entre le néo-classicisme et le pré-romantisme, incarne les deux points forts de la collection, constituée par ces deux personnalités, Fabre [1] et Bruyas [2], l’un amateur de David, l’autre de Delacroix.

2. Vue de l’exposition
Au centre : Portrait présumé de la chanteuse

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