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L’Algérie de Gustave Guillaumet

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La Rochelle, Musée des Beaux-Arts, du 8 juin 2018 au 17 septembre 2018.
Limoges, Musée des Beaux-Arts, du 19 octobre 2018 au 4 février 2019.
Roubaix, La Piscine-Musée d’Art et d’Industrie André Diligent, du 8 mars au 2 juin 2019.

L’orientalisme n’est pas un style. Quoi de commun, par exemple, entre Gustave Guillaumet que le Musée de la Rochelle met aujourd’hui à l’honneur et Étienne Dinet - pour ne prendre qu’un exemple - si ce n’est qu’ils ont représenté tous deux des sujets algériens. Quoi de commun, comme le fait remarquer Christine Peltre dans un des nombreux essais du catalogue, entre l’Orient fantasmé de Benjamin-Constant et celui plutôt réaliste de Guillaumet ? L’un et l’autre ont leur intérêt, mais ils n’ont en réalité que peu de points communs.


1. Gustave Guillaumet (1840-1887)
La Famine en Algérie, 1869
Huile sur toile - 320 x 234 cm
Constantine, Musée Cirta
Photo : Didier Rykner
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L’orientalisme n’est pas non plus un genre. Gustave Guillaumet a réalisé des peintures d’histoire aux références très identifiables telles que La Famine du Musée de Constantine (ill. 1), un dépôt du Musée des Beaux-Arts d’Alger récemment (et très bien) restauré grâce à une souscription publique (voir la brève du 31/1/18) mais aussi des scènes de genre (ill. 2), ou des paysages (ill. 3).


2. Gustave Guillaumet (1840-1887)
Scène de gourbi (Intérieur à Biskra)
Huile sur toile - 43 x 33 cm
Collection particulière
Photo : Didier Rykner
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3. Gustave Guillaumet (1840-1887)
L’Oued Mzi, Laghouat
Huile sur toile - 25,3 x 35,5 cm
Collection particulière
Photo : Didier Rykner
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Si les définitions des mouvements de l’histoire de l’art en « isme » sont souvent approximatives, celle de l’orientalisme l’est donc encore davantage, tellement d’ailleurs que ce n’est même pas un mouvement, les peintres se répartissant sur plus d’un siècle et n’ayant parfois pas de rapport les uns avec les autres, certains comme Guillaumet n’ayant peint qu’en Algérie tandis que d’autres se sont focalisés sur l’empire Ottoman ou l’Égypte…
Qui trop embrasse mal étreint donc, et il faut sans doute considérer…

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