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Juliette Récamier. Muse et mécène

Lyon, Musée des Beaux-Arts, du 27 mars au 29 juin 2009.

1. Joseph Chinard (1756-1813)
Juliette Récamier, 1805-1806
Marbre - 80 x 42,5 x 30,5 cm
Lyon, Musée des Beaux-Arts
Photo : Lyon, Musée des Beaux-Arts
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La perfection n’est pas de ce monde et il est rare que la meilleure des expositions ne prête pas, sur un ou deux points même mineurs, le flanc à la critique. Celle que consacre le Musée des Beaux-Arts de Lyon à Juliette Récamier dans ses rapports avec les arts se rapproche pourtant fortement de l’exposition parfaite. La clarté du discours, le choix des œuvres, l’élégance de la scénographie (une constante lyonnaise), la qualité de la signalétique et des cartels, la richesse du catalogue et l’intérêt des contributions, tout cela se conjugue pour donner l’une des manifestations les plus réussies de cette année. Seuls bémols : l’absence d’un index qui n’aurait pas été inutile au vu du nombre considérable de personnages qui ont croisé sa vie, à un moment ou à un autre, et l’absence de notices pour certains objets.

Le parcours proposé par les commissaires est parfaitement cohérent et s’ouvre sur de multiples représentations de Madame Récamier. D’origine roturière, n’ayant jamais écrit ou créé quoi que ce soit, elle devint l’une des femmes les plus en vue de la société parisienne grâce à un sens de la communication que ne renieraient pas nos publicitaires actuels. Celle-ci passe par l’image dont le catalogue nous explique qu’elle tenait à contrôler très fermement la diffusion. Juliette Récamier était belle, très belle même selon ses contemporains et d’après les portraits que l’on connaît. Le plus célèbre sans doute, si l’on exclut ceux de David et de Gérard dont nous reparlerons plus loin, fut son effigie sculptée par Joseph Chinard, son compatriote lyonnais. L’exposition présente plusieurs exemplaires des multiples représentations de sa muse, dont le modèle le plus connu est conservé au musée de Lyon en marbre et en plâtre (ill. 1). L’autre sculpteur dont le nom s’est…

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