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Juliette Récamier de retour sur le devant de la scène

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1. François Gérard (1770-1837)
Portrait de Juliette Récamier, 1829
Lavis de sépia sur papier - 30,5 x 22,2 cm
Lyon, Musée des Beaux-Arts
Photo : Alain Basset
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24/11/22 - Acquisition - Lyon, Musée des Beaux-Arts et Fontainebleau, Marché de l’art - Près de quatorze ans après la grande exposition que sa ville natale consacrait à Juliette Récamier (voir l’article), cette « muse et mécène » opère un spectaculaire retour sur le devant de la scène artistique puisqu’un de ses portraits vient de rejoindre le palais Saint-Pierre tandis que les derniers vestiges de sa célébrissime chambre à coucher s’apprêtent à connaître le feu des enchères chez Osenat. Peinte par David, sculptée par Chinard, Juliette Récamier fut assurément l’une des femmes les plus souvent représentées de son temps mais c’est une effigie plus intime (ill. 1) et presque inédite qui a récemment été offerte au Musée des Beaux-Arts de Lyon par Anne-Marie Lacombe. C’est un fidèle ami qui trace les traits de la salonnière désormais quinquagénaire : François Gérard lui était lié depuis le début du siècle, lorsqu’il réalisa le portrait en pied qu’elle lui avait commandé vers 1800 ou 1801. Conservé au Musée Carnavalet depuis 1934, celui-ci (ill. 2) fut célèbre dès sa création et satisfit particulièrement son exigeante commanditaire, qui apprécia « cette expression douce et rêveuse, qui me plaît plus qu’elle ne me ressemble ». Plus de vingt-cinq ans plus tard, l’artiste fit à nouveau poser Juliette Récamier dans une posture qui cite à la fois son portrait peint des années plus tôt tout en la montrant de dos, plus mélancolique. Le procédé lui permet aussi de souligner son parfait maintien, même si ses lèvres ne sourient désormais plus.


2. François Gérard (1770-1837)
Portrait de Juliette Récamier, entre 1802 et 1805
Huile sur toile - 257 x 183 cm
Paris, Musée Carnavalet
Photo : Paris Musées
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3. Alexis-François…

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