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Une table jamaïcaine acquise par le musée de Boston

6/5/20 - Acquisition - Boston, Museum of Fine Arts - Né en Écosse, Ralph Turnbull s’installa vers 1815 à Kingston, en Jamaïque, où il ouvrit un atelier d’ébénisterie avec ses frères Thomas et Cuthbert, puis travailla seul dès le milieu des années 1820. Son fils aîné collabora avec lui à partir de 1834, rejoint par le cadet en 1844, mais l’un et l’autre moururent jeunes. Pour finir, Turnbull s’associa en 1852 avec son gendre, William Lee.


1. Ralph Turnbull (1788–1865)
Table, vers 1846-1851
Bois de rose, ébène, érable moucheté, sabicu, bois de citronnier, padouk, grevillea robusta, bois de palmier, bois d’amboine, acajou, chêne - H. 75, D. 133.5 cm
Boston, Museum of Fine Arts
Photo : Museum of Fine Arts, Boston
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Il est facile d’identifier son œuvre dans la mesure où la plupart de ses pièces sont munies d’étiquettes portant son nom, qui donnent en outre un indice sur la date de réalisation, selon qu’elles indiquent simplement «Ralph Turnbull» ou bien «Turnbull & son», puis «sons» au pluriel, et enfin «Turnbull & Lee». Pour décorer ses plus belles pièces, l’ébéniste multiplie les essences de bois exotiques qu’on trouve en Jamaïque : bois de rose, de citronnier, d’amboine, sabicu, padouk, grevillea robusta, palmier... C’est le cas d’une table richement marquetée acquise par le Musée des Beaux-Arts de Boston [1] auprès de la galerie anglaise Thomas Coulborn & Sons (ill. 1 et 2). L’étiquette signale Turnbull & sons, ce qui permet de la dater entre 1844 et 1852 [2]


2. Ralph Turnbull (1788–1865)
Table, vers 1846-1851
Boston, Museum of Fine Arts
Photo : Museum of Fine Arts, Boston
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La forme de la table répond au goût anglais du début du XIXe siècle, le traitement du décor est davantage le fruit d’une interprétation caribéenne [3]. Au centre du plateau se déploie une étoile à six branches autour de laquelle douze cercles concentriques sont marqués par des essences de bois…

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