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Rubens. Portraits princiers

Paris, Musée du Luxembourg, du 4 octobre 2016 au 14 janvier 2018.

1. Pierre-Paul Rubens (1577-1640)
Autoportrait, 1623
Huile sur panneau - 85,7 x 62,2 cm
Londres, The Royal Collection
Photo : The Royal Collection
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« Peintre des princes, prince des peintres ». Le mot est connu, et il était normal qu’il soit le premier qui vienne à l’esprit pour définir la nouvelle exposition du Musée du Luxembourg consacrée aux portraits princiers de Rubens. Dominique Jacquot l’emploie d’ailleurs comme titre de son premier article du catalogue où il explique le propos. Peintre des princes, ou plutôt peintre des ducs, des archiducs et des rois devrait-on dire puisqu’il parcourut l’Europe et servit pas moins de quatre cours : celles du duc de Gonzague à Mantoue, de l’archiduc d’Autriche à Bruxelles, du roi d’Espagne à Madrid et du roi de France à Paris.

Le parcours est scandé chronologiquement et s’attarde sur l’activité de Rubens dans chacun de ces pays au service des plus grands. Comme les œuvres sont rares et parfois difficiles à faire venir pour des raisons évidentes de fragilité ou de coût, l’exposition ne se contente pas de montrer des tableaux de l’artiste. On y voit aussi des œuvres d’atelier ou d’élèves et des portraits par ses contemporains peintres de cour. Cela rend l’exposition sans doute plus difficile à comprendre pour le grand public, mais certainement pas moins intéressante. Il s’agit là d’une véritable exposition d’histoire de l’art qui donne à voir quelques chefs-d’œuvre, beaucoup de très beaux tableaux mais aussi des œuvres de comparaison peut-être moins spectaculaires mais qui permettent de mieux comprendre comment travaillait Rubens. Alexis Merle du Bourg, qui a assisté Dominique Jacquot dans la conception de l’exposition, tient à rappeler qu’une œuvre sortie de l’atelier de Rubens est un Rubens, et que même si certains commanditaires exigeaient qu’une œuvre soit peinte entièrement de sa main - c’est par exemple le cas pour le roi d’Angleterre qui lui demanda un Autoportrait,…

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