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Pierre Julien, 1731-1804, sculpteur du roi

Le-Puy-en-Velay, Musée Crozatier. Exposition terminée le 31 octobre 2004

1. Pierre Julien (1731-1804)
Ganymède versant le nectar
à Jupiter changé en aigle
, 1776
Paris, Musée du Louvre
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Après Clodion et Pajou au Louvre, Houdon et Boizot à Versailles [1], Falconet à Sèvres, c’est une nouvelle figure de la sculpture de la seconde moitié du XVIIIe siècle qui est aujourd’hui mise à l’honneur. Si la date et le lieu de cette manifestation ne doivent rien au hasard - Pierre Julien, né en 1731 à Saint-Paulien près du Puy-en-Velay est mort en 1804 - la conjonction entre cet événement prévu de longue date et l’entrée dans les collections nationales, par dation, de l’ensemble des marbres sculptés par l’artiste pour la laiterie du château de Rambouillet est une coïncidence étonnante. Démontés au début du XIXe siècle, disparus depuis, ils furent identifiés dans un château anglais par Michel Benisovitch en 1941 et achetés six ans plus tard par Georges Wildenstein qui les exporta vers les Etats-Unis. Nul, ou presque, ne les revit, jusqu’à leur récente dation par les héritiers de Daniel Wildenstein, décédé en 2001. Le Musée Crozatier, et ce n’est pas le moindre mérite de cette exposition, est donc le premier à présenter aux yeux du public ces œuvres exceptionnelles.


2. Pierre Julien (1731-1804)
Le gladiateur mourant, 1779
Paris, Musée du Louvre
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La majeure partie des sculptures connues de Julien sont réunies au rez-de-chaussée du musée. Les aléas de sa carrière sont la cause d’une production réduite. Guillaume II Coustou, son maître, qui trouvait en lui un praticien exemplaire, fit obstacle à son émancipation qui ne survint qu’à l’âge de 48 ans, lorsqu’il fut enfin reçu à l’Académie. Les événements révolutionnaires, peu propices aux commandes sculptées, l’empêchèrent ensuite de mener de grands projets.
Si le nombre d’œuvres est faible (30 numéros au catalogue), la qualité est remarquable. On comprend que Coustou ait voulu garder pour lui un si grand talent.…

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