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Où en est Versailles ?

1. Conférence de presse de Jean-Jacques Aillagon
à Versailles, le 11 décembre 2007
A gauche, Denis Berthomier, administrateur général
A droite, Pierre Arizzoli-Clémentel, directeur général
Photo : D. Rykner
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Six mois après sa nomination à la présidence de l’établissement public de Versailles, Jean-Jacques Aillagon organisait hier une conférence de presse (ill. 1) afin de présenter les projet en cours et à venir.

Parmi ses annonces, on trouve du bon et du moins bon. Commençons par une note positive : l’excellente décision de rentrer, enfin, le groupe des Bains d’Apollon dont nous avions récemment signalé l’état préoccupant (voir article). Après restauration, le groupe sera remplacé par une copie. Il est cependant dommage qu’un plan plus important de sauvegarde des sculptures du parc, celui qu’esquissait Pierre Arizzoli-Clémentel lorsque nous l’avions rencontré, n’ait pas été retenu. Jean-Jacques Aillagon a rappelé que quelques sculptures avaient, dans le passé, déjà été rentrées et il a cité le cas de L’Enlèvement de Proserpine de Girardon, semblant ignorer que groupe avait été protégé des intempéries et du vandalisme il y a déjà plus de cinquante ans et que les cas comparables sont fort rares (le Marcus Curtius du Bernin, le Flegmatique...). L’état de cette dernière statue, dont la surface est complètement pulvérulente, inciterait à rentrer les marbres avant qu’ils n’aient atteint ce stade de dégradation.

Alors que le XIXe siècle est si souvent nié à Versailles, l’affirmation par Jean-Jacques Aillagon « qu’il ne faut pas avoir honte du Musée de l’Histoire de France créé par Louis-Philippe » est remarquable. L’aile du Midi, dont les bâtiments rétrocédés par le Parlement, serviront à redéployer et à présenter correctement les collections du XIXe siècle. Les décors des pièces historiques et les œuvres qui y sont conservées - galerie des Batailles, salle de 1830, etc. - seront bien entendu respectés. Jean-Jacques Aillagon…

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