Subscriber content

Orsay : aménagement des nouvelles salles post-impressionnistes

1. La nouvelle galerie postimpressionniste du musée d’Orsay
Photo : Patrice Schmidt
See the image in its page

Certains artistes sont des phares autour desquels vrombissent les visiteurs d’un musée. C’est le cas de Gauguin ou de Van Gogh qui provoquent à Orsay une agglutination, phénomène que provoque aussi Léonard de Vinci au Louvre sans que le musée n’en tienne compte (voir l’article).
À Orsay, Gauguin et Van Gogh ne sont plus confinés dans des salles rapidement saturées au niveau médian du musée (côté rue de Lille), ils sont désormais visibles, eux et quelques autres peintres, au cinquième étage. Les voila placés dans le prolongement de l’art impressionniste, avec une certaine cohérence puisqu’ils s’affirmèrent en rupture avec ce mouvement. Les salles qu’ils occupent englobent la Galerie Bellechasse ; elles accueillaient, il y a longtemps, Renoir, Signac Seurat, avant d’être transformées en lieu d’exposition temporaire ces dernières années. Cet espace désormais consacré au postimpressionnisme a été rebaptisé Galerie Françoise Cachin, en hommage à l’historienne de l’art qui fut aussi directrice du musée. En réalité, cet hommage date des travaux entrepris en 2011 (voir l’article) : la galerie Françoise Cachin se trouvait alors avec Gauguin, Van Gogh et les autres au niveau médian, elle n’a fait que monter quelques étages avec eux.

2. Paul Sérusier (1863-1927)
Tétraèdres, vers 1910
Huile sur toile - 91,5 x 57,4 cm
Paris, Musée d’Orsay
Photo : Musée d’Orsay
See the image in its page

L’aménagement de cet espace est très réussi : doté d’un parquet blond et de cimaises de couleurs, il s’ouvre sur la ville grâce au dégagement des fenêtres (ill. 1). Les œuvres sont mises en valeur et sont accompagnées de cartels détaillés.
Le parcours commence par l’année 1888 et la mise en place du synthétisme par Émile Bernard et par Paul Gauguin à Pont Aven. Les toiles des peintres sont confrontées les unes aux autres, La Belle Angèle

To access this content, you must subscribe to The Art Tribune. The advantages and conditions of this subscription, which will also allow you to support The Art Tribune, are described on the subscription page. If you would like to test the subscription, you can subscribe for one month (at €8) and if you don’t like it, you can send us an e-mail asking us to unsubscribe you (at least ten days before the next direct debit).

If you are already a subscriber, sign in using this form.

Your comments

In order to be able to discuss articles and read the contributions of other subscribers, you must subscribe to The Art Tribune. The advantages and conditions of this subscription, which will also allow you to support The Art Tribune, are described on the subscription page.

If you are already a subscriber, sign in.