Contenu abonnés

Le ministère de la Culture se couche (une fois de plus) devant Marcel Campion

2 2 commentaires
Marcel Campion lors de sa conférence de
presse du 24 novembre 2016
Photo : Didier Rykner
Voir l´image dans sa page

C’est seulement la troisième fois, en presque quatorze ans de Tribune de l’Art, que nous enlevons un article juste après l’avoir publié. C’est un des avantages d’Internet mais inutile de dire que cela nous agace fortement et qu’il est nécessaire d’expliquer pourquoi. D’autant que l’histoire est invraisemblable et qu’elle ne fait que confirmer à nouveau la déliquescence du ministère de la Culture, et particulièrement de la DRAC Île-de-France....

Nous avions commencé notre article en félicitant celle-ci [1], ce qui témoigne assurément d’une grande naïveté de notre part, en tout cas d’une fraîcheur d’esprit remarquable.

L’histoire vaut d’être racontée entièrement. Ayant appris qu’hier matin, 24 novembre, la place de la Concorde était bloquée par plusieurs dizaines de camions de forains et que Marcel Campion annonçait une conférence de presse à midi, nous nous y sommes bien entendu rendu. Marcel Campion n’était pas content et le faisait savoir haut et fort dans ce style fleuri qui n’appartient qu’à lui. Se faisant passer pour un pauvre entrepreneur persécuté par les pouvoirs publics et la presse - dont Le Canard Enchaîné, manifestement sa bête noire - il nous apprenait qu’un « haut fonctionnaire » (sic) de la DRAC lui imposait de démonter sa grande roue immédiatement. Mais devant cette injustice flagrante, alors qu’il disposait, disait-il, de toutes les autorisations, il affirmait, martial, qu’il ne bougerait pas et ne démonterait sa roue qu’en mai. Il en appelait au Président de la République auquel il envoyait un appel vibrant, et se permettait même de dénoncer Anne Hidalgo qui « [lui] faisait la bise » et qui « maintenant baisse les yeux quand [il] la croise »…
Marcel Campion s’est targué du soutien de plusieurs personnalités : Alain Delon, Enrico Macias, Gérard Majax, Frank Dubosc... On pouvait apercevoir derrière lui Sami…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.