L’évêque d’Angers complice des démolisseurs

Intérieur de l’église de Gesté le 14 mai 2013
L’autel a été détruit
Photo : AMVPG
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18/6/13 - Patrimoine - Gesté, église - Par un communiqué de presse envoyé aujourd’hui mardi 18 juin 2013, l’évêque d’Angers, Mgr Delmas, confirme une chose que l’on savait déjà : la longue tradition de vandalisme de l’église de France qui a particulièrement sévi dans les années 1960-1970 par la destruction illégale dans de nombreux édifices du mobilier ecclésiastique (chaires, maîtres-autels, bancs-d’œuvre, tables de communion, voire tableaux et sculptures, souvent d’un grand intérêt artistique).

Pour l’évêque d’Angers en effet, l’essentiel est d’avoir un lieu de culte, peu importe lequel. Il reprend à son compte toutes les affirmations mensongères de la mairie (mauvais état du bâtiment, coût moindre de la reconstruction, etc.) qui ont été contredites par le tribunal administratif dans un jugement définitif puisque le Conseil d’État a rejeté la demande de pourvoi en cassation. « En lien avec la mairie depuis la fermeture de l’église », on remarquera également que l’évêque ne dit rien de la disparition d’une partie du mobilier (Chemin de croix en particulier) et de la destruction de l’autel. Cela ne le concerne pas.
Cette position a au moins le mérite de la clarté. Se mettant délibérément dans le clan des destructeurs, l’évêque d’Angers montre que notre combat n’a rien à voir avec la religion. Il s’agit uniquement de la protection de notre patrimoine historique et artistique.

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