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Une exposition sur le thème de la Madone à la galerie Sarti

21/10/19 - Exposition - Paris, Galerie Sarti - Théotokos : « qui a enfanté Dieu ». Marie, « mère de Dieu », la notion n’a rien d’évident, elle fut âprement discutée, contestée par le patriarche de Constantinople, Nestorius, qui acceptait seulement qu’elle fût appelée « Mère du Christ ». En 431, le Concile d’Éphèse trancha. Depuis lors, l’Église reconnaît que la Vierge a enfanté Dieu.
Sa représentation dans la peinture évolue au fil des siècles. Montrée en majesté, hiératique et solennelle, elle est Siège de la Sagesse - Sedes Sapientiae - quand elle tient Jésus sur ses genoux. Mais progressivement, un lien plus tendre la relie à son Fils.


1. Maître des Anconette Ferraresi
(actif dans la moitié du XVe siècle)
Nativité avec saint Antoine et une donatrice, vers 1460/1465
Tempera et or sur panneau - 88,5 x 58 cm
Galerie G. Sarti
Photo : Galerie G. Sarti
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2. Francesco Benaglio (vers 1432-1492)
Vierge à l’Enfant, vers 1465
Tempera sur bois - 77,9 x 55 cm
Galerie G. Sarti
Photo : Galerie G. Sarti
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La Galerie Sarti illustre le développement de cette nouvelle iconographie à travers trente-et-une Madones italiennes peintes aux XIVe et XVe siècles ; certaines étaient déjà visibles dans de précédentes expositions, d’autres sont inédites. Le choix d’un regroupement thématique met en valeur la diversité des styles selon les régions, de Naples à la Vénétie : la Nativité du Maître des Anconette Ferraresi et la Vierge à l’Enfant de Francesco Benaglio, sont ainsi contemporaines, peintes l’une et l’autre vers 1465 (ill. 1 et 2). Le premier artiste, actif à Ferrare, semble avoir été influencé par les miniatures d’un Giorgio d’Alemagna, tandis que le second, qui travaillait à Vérone, a regardé Mantegna. Benaglio utilise le motif de la fenêtre, sur le bord de laquelle repose l’Enfant, pour mieux suggérer que Celui-ci relie les mondes terrestre et céleste, et pour évoquer le rôle…

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