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Interview de Philippe Laporte et Yannick Pellegrin

Donateurs du Palais des Beaux-Arts de Lille (voir brève du 16/12/09), Philippe Laporte et Yannick Pellegrin ont été interviewés par le musée pour le dossier de presse de l’exposition. L’intérêt de cet entretien nous a incité à le publier sur La Tribune de l’Art.

Les donateurs, Pierre Laporte et Yannick Pellegrin,
en compagnie d’Annie Scottez-De Wambrechies,
conservateur en chef au Palais des Beaux-Arts,
devant Le Génie de la Patrie d’Emile Morlaix
Photo : Didier Rykner
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D’où vient votre passion pour la collection ? Pourquoi ce choix pour les artistes lillois des XIXe et XXe siècles ?

Philippe Laporte : J’ai grandi à Lille. Les ateliers d’art pour enfants du musée des Beaux arts de Lille m’ont initié, c’est là qu’est né mon intérêt pour les œuvres. Ma première visite au musée de Lille date de l’enfance. Je fréquentais une école privée lilloise, et nos professeurs nous emmenaient très souvent au musée voir les tableaux, les sculptures… J’aimais beaucoup la sculpture, mais aussi beaucoup la peinture du XVIIe siècle, et les dessins en général. Je me souviens de mon premier achat, j’avais dix ans : une sculpture assez volumineuse représentant saint Joseph, en plâtre, trouvée sur le marché de Wazemmes à Lille. Je l’ai depuis confiée à l’église Saint-Martin d’Esquermes, où elle est peut-être encore présentée.
Yannick Pellegrin : Pour ma part c’est un peu la même chose. Cette passion ne m’a pas été transmise directement par mes parents, en revanche je dois à ma mère la découverte du musée du Louvre, lors d’un passage à Paris. J’ai très vite été attiré par l’art. Enfant, j’ai pu suivre des cours de dessin ; j’adorais la sculpture, je passais des heures à regarder les gravures représentant des statues dans une vieille édition de l’Encyclopédie Larousse. Vers mes 17 ans, un professeur de sculpture avec lequel je suivais des cours à Nice m’a conseillé de présenter le concours d’entrée de l’école des Beaux Arts de la ville, mais j’ai dû partir effectuer mon service militaire et j’ai ensuite suivi la voie qui m’a mené au métier que j’exerce aujourd’hui. Je n’ai toutefois pas perdu cette passion, qui n’a même fait que s’accroître avec le temps, notamment lors de mon arrivée à Paris, lorsque…

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