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Florence : portrait à la cour des Médicis

Paris, Musée Jacquemart-André, du 11 septembre 2015 au 25 janvier 2016

Il y eut, dans la même famille, Laurent le Magnifique et Pierre l’Infortuné. Cette dynastie de marchands et de banquiers donna naissance à des grands-ducs, des reines et des papes aux destins plus ou moins heureux mais dont les effigies suffisent à exprimer le pouvoir et le faste malgré les aléas de leur histoire.


1. Agnolo di Cosimo, dit Bronzino (1503–1572)
Cosme Ier de Médicis à l’âge de 40 ans, 1560
Huile sur bois - 82,5 x 62 cm
Newark, Delaware, The Alana Collection
Photo : The Alana Collection
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2. Jacopo Carucci dit Pontormo (1494-1557)
Maria Salviati, vers 1542
Huile sur toile - 73,7 x 59,8 cm
Collection particulière
Photo : DR
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Le Musée Jacquemart-André consacre une exposition aux portraits de la Renaissance à la cour des Médicis. Le lieu ne semble pas trop étriqué comme c’est le cas parfois, les tableaux étant de dimensions - relativement - modestes. Quarante œuvres sont ainsi réunies, venues pour beaucoup de Toscane, mais aussi des États-Unis, d’Angleterre, de Prague, de Venise... Un certain nombre sont par ailleurs issues de collections particulières.
Bronzino occupe la place d’honneur, lui qui eut les faveurs de Cosme Ier (voir l’article): dans l’exposition une dizaine de peintures lui sont attribuées, notamment un portrait inédit du duc de Florence à l’âge de 40 ans, réalisé vers 1560 (ill. 1). On connaît plusieurs versions de cette composition, celle de la Galleria Sabauda de Turin par exemple. Le peintre et son atelier réalisaient des répliques pour mieux diffuser l’image du pouvoir, souvent par le biais des cadeaux diplomatiques. Cosme Ier est ici sans armes, habillé en civil ; il porte la Toison d’or, décoration impériale reçue en 1546, et semble tenir une lettre ou peut-être est-ce un mouchoir comme dans les autres tableaux. Quoi qu’il en soit, la qualité du traitement des volumes et des textures - la fourrure, les carnations - permet d’y voir la main…

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