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Bruno Chérier (1817-1880) Peintre du Nord, ami de Carpeaux

Auteur : Catherine Guillot

Nous avons déjà parlé sur ce site de Bruno Chérier, l’un des ces innombrables peintres religieux du XIXe siècle à avoir couvert nos églises de décors souvent de grande qualité mais aujourd’hui bien oubliés (voir brève du 31/8/09). L’artiste, originaire de Valenciennes, était resté un peu connu au titre d’ami de Carpeaux. Cet aspect de sa vie est traité dans le livre que vient de publier Catherine Guillot mais c’est au peintre lui-même et à son œuvre qu’il s’intéresse d’abord.

Après des études dans sa ville natale, Chérier se rendit à Paris où il entra successivement dans les ateliers de Périn et d’Orsel ainsi que dans celui de Picot. Il fit partie des nombreux artistes qui firent leurs armes sur le chantier de Notre-Dame-de-Lorette où il travailla sur les ornements qui encadrent les médaillons dans la chapelle du Sacré-Cœur confiée à Alphonse Périn. Après avoir échoué plusieurs fois au concours du Prix de Rome, il se rendit en Italie en 1847. De 1848 à 1852, il demeura à Valenciennes avant de s’installer à Tourcoing à partir de 1852 où il devint professeur de l’école communale de dessin de Tourcoing, poste pour lequel il fut recommandé par Abel de Pujol. Vers 1870, après un nouveau voyage en Italie, Chérier se fixa définitivement à Paris où il resta très proche de Carpeaux jusqu’à la mort de celui-ci en 1874.

1. Bruno Chérier (1817-1880)
L’Education de la Vierge, 1854
Huile sur panneau
Lille, église Saint-Martin d’Esquermes
Photo : Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais
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Il est intéressant de noter, au début de sa carrière, l’influence de la peinture allemande sur Chérier qui réinterprèta à plusieurs reprises des modèles germaniques. A Notre-Dame-des-Anges à Tourcoing [1], son chemin de croix est fortement inspiré de celui de l’autrichien Joseph Führich pour l’église Saint-Jean Népomucène de Vienne qui fut largement diffusé par la gravure. A l’église Saint-Martin d’Esquermes de Lille il peignit une Education de…

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