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Bibliothèque nationale : réouverture après travaux

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La Bibliothèque nationale de France rouvrira au public son site historique de la rue de Richelieu, à l’occasion des journées du patrimoine, les 17 et 18 septembre. C’est l’aboutissement d’un chantier gigantesque qui dure depuis des années, après une première tranche inaugurée en 2017 (voir l’article) et qui aurait pu fort mal finir, le monument ayant échappé de peu à un incendie causé par les travaux (voir la brève du 7/8/13). Tout n’est d’ailleurs pas terminé : si la façade sur la rue Vivienne a pu heureusement être restaurée, ce qui n’était pas prévu au départ, il reste encore à repaver la cour d’Honneur, désormais heureusement débarrassée de ses préfabriqués, et nettoyer aussi ses façades (ill. 1). On ne peut imaginer que l’argent nécessaire pour ces derniers travaux ne soit pas trouvé.


1. Cour d’honneur de la Bibliothèque nationale qui reste à repaver et à restaurer
Photo : Didier Rykner
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Nous avions publié le 13 février 2010 un article très alarmiste, à juste titre, qui correspondait aux choix effectués à l’époque. Heureusement, ceux-ci ont depuis été largement amendés. Il était alors question que le musée « ne soit pas maintenu », tandis que le personnel « devait faire son deuil du musée » car celui-ci « avait fait son temps ». Nous renvoyons à cet article pour plus de détails sur ce qui était alors prévu, notamment de faire des lieux de passage de la Salle des Colonnes et du Salon d’angle (aujourd’hui rebaptisé « Cabinet précieux »). Il n’en est rien fort heureusement. Non seulement le musée existe toujours, mais il s’est étendu et beaucoup d’objets sont désormais présentés. La galerie Mazarine ne servira pas de salle d’exposition temporaire mais demeurera bien affectée en permanence au musée.


2. Nouvel escalier remplaçant l’ancien escalier inscrit monument historique et pourtant supprimé
Photo : Didier Rykner
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3. Nouvel escalier remplaçant l’ancien escalier inscrit monument historique et pourtant supprimé
Photo : Didier Rykner
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Reconnaissons que dans l’ensemble le résultat est plutôt réussi. Nous continuons à trouver absolument scandaleuse la suppression de l’escalier de Jean-Louis Pascal, que nous avons longuement combattue sur ce site (voir les articles). Rien ne devrait permettre la destruction d’un escalier inscrit monument historique [1]. Celui qui l’a remplacé, de l’architecte Bruno Gaudin, est plutôt élégant (ill. 2 et 3), admettons-le. Mais il n’a rien à faire à cet endroit, même si le résultat aurait pu être bien pire. Si l’on peut regretter aussi la création de la nouvelle entrée, celle du grand public du côté de la rue Vivienne, qui a nécessité la transformation de fenêtres en portes (ill. 4), il faut également reconnaître que le hall ainsi créé donne un espace plutôt agréable qui fournit une entrée plus pratique pour la salle Ovale qu’elle ne l’était auparavant. Cette dernière (ill. 5),…

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