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Un oiseau de paradis s’envole vers le Teylers Museum

1. Pauline Rifer de Courcelles (1781-1851)
Oiseau de paradis rouge sur une branche, 1811
Aquarelle et gouache sur vélin - 60 x 45 cm
Haarlem, Teylers Museum
Photo : Christie’s
Voir l´image dans sa page

24/11/22 - Acquisition – Haarlem, Teylers Museum - Quelques mois après avoir emporté une fascinante feuille de David Joris (voir la brève du 23/6/22), le plus ancien musée des Pays-Bas continue à faire ses courses chez Christie’s à Paris et vient d’annoncer l’acquisition [1] du premier lot de l’Exceptional Sale qui se tenait mardi après-midi (voir la brève du 21/11/22). Belle prise pour le Teylers Museum : adjugé 80 000 € marteau [2], ce séduisant volatile au plumage chamarré est un oiseau de paradis - Uranornis rubra - dessiné par Pauline Rifer de Courcelles. Mieux connue sous son nom d’épouse, celle-ci étudia auprès du célèbre Jacques Barraband (1768-1809) avant de se spécialiser dans la peinture d’oiseaux, et c’est dans son atelier qu’elle rencontra son futur mari, le paysagiste néerlandais Josephus Augustus Knip. Également dessinateur et lithographe, celui-ci s’était installé à Paris en 1801, aux côtés du peintre de fleurs Gerard Van Spaendonck. Lauréat du prix de Rome néerlandais, il put partir en Italie grâce à une bourse que lui avait obtenue Louis Bonaparte, roi de Hollande, et séjourna à Rome entre novembre 1809 et septembre 1812, avant de regagner son pays natal. De son côté, sa femme devint une artiste confirmée et exposa ses dessins d’oiseaux au Salon entre 1808 et 1814. Après avoir obtenu une médaille d’or ainsi qu’un logement à la Sorbonne, elle fut nommée Premier peintre d’histoire naturelle de l’impératrice.

2. Pauline Rifer de Courcelles (1781-1851)
Oiseau de paradis rouge sur une branche, 1811
Aquarelle et gouache sur vélin - 60 x 45 cm (détail avec la signature)
Haarlem, Teylers Museum
Photo : Christie’s
Voir l´image dans sa page

Signé Pauline/ De Courcelles/ fem. Knip et distinctement daté de 1811,…

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