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Rubaldo Merello tra divisionismo e simbolismo

Auteurs : Matteo Fochessati et Gianni Franzon.

En 1907, aux Serres de l’Alma, sur le Cours la Reine, nos ancêtres parisiens découvrent le divisionnisme italien théorisé un an auparavant par un admirateur du pointillisme, Gaetano Previati (I principi scientifici del divisionismo, Torino 1906). Sur l’initiative du galeriste milanais Alberto Grubicy de Dragon, frère de Vittorio, peintre inspiré par Millet, les artistes issus de l’école de Segantini, Previati, Nomellini et Pellizza, participent à une exposition fondatrice. Parmi leurs œuvres, un peintre au style puissant, Rubaldo Merello, expose quatre tableaux. Il lui reste moins de vingt ans à vivre : il meurt à Santa Margherita Ligure, dans la solitude ensoleillée du mont de Portofino, en 1922, dans ce coin de Ligurie magique, encore intact, qui n’était peuplé que de pêcheurs et d’artistes.

Lors d’une somptueuse exposition organisée au Palazzo Ducale de Gênes, du 6 octobre 2017 au 4 février 2018, on a pu admirer l’œuvre de Merello, de ses amis et de leurs maîtres. Avec le superbe catalogue Rubaldo Merello tra divisionismo e simbolismo. Segantini, Previati, Pellizza, Nomellini, les curateurs de la Wolfsoniana de Nervi, Matteo Fochessati et Gianni Franzone, retracent en des chapitres denses et annotés l’histoire d’un mouvement artistique complexe et ramifié, qui va de la « division » au « symbole », de la recomposition du réel à la spiritualisation de la nature, mais qu’il est impossible de réduire à un simple « pointillisme latin » tant son lyrisme, sa virtuosité et sa force tranchent sur la discipline optique de Chevreul et de ses émules méthodiques. Il faut donc commencer par décrire le choc visuel que produisent les « divisionisti » italiens présentés dans le catalogue à l’occasion de l’exposition génoise.

1. Rubaldo Merello (1872-1922)
Pini, 1910-1914
Hule sur toile
Collection privée
Photo : Service de presse
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Accoutumé au fourmillement irisé des toiles de Seurat et du premier Signac, qui « pointillent »…

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