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Réponse de José Gonçalves à l’article de Moana Weil-Curiel

J’ai affiché clairement dans l’avant-propos de mon livre sur Philippe de Champaigne (en téléchargement libre sur www.josegoncalves.fr) mon désaccord avec ce que je lis sur le sujet. Une franchise qui me vaut quelques inimitiés, cristallisées sous la plume de Moana Weil-Curiel dans un texte de La Tribune de l’Art, publié le 5 février 2010.
Partant de l’arbitraire, quoiqu’il s’en défende, que j’aurais tout faux, l’auteur s’est acquitté avec un zèle méritant de recueillir tout ce qui, tiré de son contexte, au prix de contresens définitifs, d’inventions (et jusqu’à ne plus savoir lui-même où il en est en me reprochant un point de vue que moi-même je me propose de condamner !), pouvait gagner en ambiguïté pour donner corps à son dessein.
Le lecteur appréciera dans les chapitres qui suivent combien je n’ai que trop réécrit son texte : tout est du même tonneau. J’ai commencé avec l’intention de contrer, de me battre pied à pied avec des arguments peut-être sujets à caution ; mais je n’ai trouvé qu’une opposition puérile et stérile, une volonté de contredire sans autre justificatif qu’elle seule.
L’auteur a lu mon texte dans une perspective foncièrement, délibérément hostile. Non seulement il y pointe fort logiquement ce qui n’appartient pas à un travail d’historien, déplorant donc vainement tout ce que j’ai volontairement mis de coté, mais inversement, il ironise et rejette tout ce qui relève de l’art de la peinture, toutes les observations et conséquences techniques qui relèvent de mon domaine, critiquant avec non moins d’ardeur tout ce qui m’est personnel : le résultat ne pouvait qu’être contestable. Au final, on se demandera pourquoi de sa part une telle perte de temps, puisqu’avec une conclusion arrêtée d’entrée, que n’a-t-il décrété la nullité de mon travail sans même le lire ? Cet arbitraire souverain de son texte est patent dans le portrait foncièrement négatif, physique et moral, par quelqu’un qui ne me connait pas et que je ne connais pas, pas même de vue, qu’aucun argument ni observation ne vient étayer, que Moana Weil-Curiel dresse sans se rendre compte combien sortant ainsi du cadre de la critique et flirtant avec la diffamation il se décrédibilise d’emblée.
« Nous sommes conscients de la liberté que laisse une diffusion par Internet pour corriger opportunément certaines des erreurs ou des affirmations évoquées ici. » (Note 3). Passons sur la prétention affichée de Moana Weil-Curiel à me corriger : même myope, je puis encore discerner où subsistent des blancs. Je me félicite de n’avoir pas à ce jour, juin 2010, apporté la moindre modification à mon Philippe de Champaigne mis en ligne de novembre 2008 à juin 2009. Ces ajustements seront bientôt apportés. Mais, afin d’éviter toute ambigüité, j’ai décidé de maintenir à disposition sur mon site, en parallèle avec la version corrigée, cette première version, afin que chacun puisse donc tout à loisir apprécier la fantaisie (euphémisme) avec laquelle Moana Weil-Curiel dispose de mon texte. On n’en…

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