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Peintures italiennes du XVIIe siècle du musée du Louvre. Florence, Gênes, Lombardie, Naples, Rome et Venise

Auteur : Stéphane Loire

Ce n’est pas un secret : le département des peintures du Musée du Louvre a pris du retard dans la publication des catalogues raisonnés des collections, par rapport à certains musées anglais ou allemands. Aussi, l’ouvrage de fonds de Stéphane Loire sur les tableaux italiens du XVIIe siècle (hormis Bologne qui avait fait l’objet d’un premier tome en 1996, par le même auteur) revêt une grande importance. D’autant que le catalogue donne de manière très complète l’état de la question sur des données essentielles : dimensions, support, signature, historique, provenance, état de conservation. Stéphane Loire a recherché – ce qui est normal dans la démarche du catalogue raisonné – l’exhaustivité Or, dans de nombreuses monographies récentes, les historiques et provenance des tableaux du Louvre restaient imprécis…

L’auteur réussit à donner de l’ensemble des 283 œuvres réunies sur cinq siècles une image extrêmement vivante, tout en réécrivant l’histoire du goût dans le domaine « baroque ».

1. Carlo Francesco Nuvolone (1609-1662)
Le Martyre d’une sainte
Huile sur panneau - 51 x 36,5 cm
Paris, Musée du Louvre
Photo : RMN / Jean-Gilles Berizzi
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Donnons quelques exemples de la richesse du travail accompli par l’historien d’art. Depuis une vingtaine d’années, des tableaux ont été (à nouveau parfois) restaurés dans le cadre du Grand Louvre (à partir de l’automne 1987) puisque la collection des tableaux italiens du XVIIe et du XVIIIe siècle pouvait à cette date enfin sortir des réserves ; citons quelques exemples de res taurations particulièrement importantes, sans rechercher l’exhaustivité : Mattia Preti (Thomyris faisant plonger dans le sang la tête de Cyrus), Carlo Francesco Nuvolone (Le Martyre d’une sainte ; ill. 1 ), Domenico Fetti (La Vie champêtre), Luca Giordano (La Chasse de Diane) ; deux tableaux in articulo mortis sont en passe d’être sauvés, un Romanelli, Le Passage de la Mer Rouge, qui croupissait jusqu’en 2000 dans…

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