Subscriber content

Jean Laronze, peintre de la Bourgogne (1852-1937)

Auteur : Marc Guillaume

Que ce soit en parcourant les livrets de Salon du dix-neuvième siècle ou les catalogues de vente des vingtième et vingt-et-unième, le lecteur finit toujours par achopper sur quelque nom inconnu, derrière lequel ne se dissimule aucun fait ni, pire, aucune image. Toute publication, surtout lorsqu’elle est abondamment illustrée, qui vient compléter ces lacunes est donc la bienvenue. C’est par conséquent avec plaisir et intérêt que les amateurs ont vu publier en avril dernier, une monographie consacrée au peintre Jean Laronze, né en 1852, à Génelard, en Saône-et-Loire, et décédé à Neuilly-sur-Seine en 1937, habitué du Salon de la Société des Artistes français à partir de 1883, dont le nom apparaît quelquefois dans les ventes publiques, et dans les expositions de sa région natale, ainsi récemment, en 1971 à Macon ou en 2001-2002 à Dijon.

Les chercheurs les plus avertis connaissaient le livre fort rare qu’Abel Moreau lui avait consacré en 1930, mais n’avaient qu’une idée imparfaite d’une production qui paraissait abondante. Après l’hagiographie que lui dédiait un ami, il était bon, soixante-quinze ans plus tard, de fournir un ouvrage scientifique, tâche à laquelle s’est attelé Marc Guillaume, maître des requêtes au Conseil d’Etat, et président de l’Association des amis de Jean Laronze. Avec l’aide du photographe François Jay, il nous offre une somme insurpassable sur l’œuvre, une analyse détaillée d’une vie bourgeoise qui ne fut pas sans rebondissements : cependant sensible aux sirènes d’un esthétiquement correct, il ne nous livre pas l’analyse stylistique que le lecteur était en droit d’attendre, il faudra y revenir.
A n’en pas douter M. Guillaume était muni d’un solide bagage historique avant d’entamer cet ouvrage pour lequel il a compulsé d’impressionnantes archives. Il a probablement eu accès à celles des descendants de l’artiste (sa propre famille ?), ce qui nous vaut nombre d’émouvantes photographies du peintre et de son entourage qui émaillent efficacement un…

To access this content, you must subscribe to The Art Tribune. The advantages and conditions of this subscription, which will also allow you to support The Art Tribune, are described on the subscription page. If you would like to test the subscription, you can subscribe for one month (at €8) and if you don’t like it, you can send us an e-mail asking us to unsubscribe you (at least ten days before the next direct debit).

If you are already a subscriber, sign in using this form.

Your comments

In order to be able to discuss articles and read the contributions of other subscribers, you must subscribe to The Art Tribune. The advantages and conditions of this subscription, which will also allow you to support The Art Tribune, are described on the subscription page.

If you are already a subscriber, sign in.