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Ventes à venir : de belles surprises

Les annulations se succèdent : après la Foire internationale d’Art contemporain (FIAC), c’est au tour du Pavillon des Arts et du Design (PAD) de renoncer à son édition 2020. Et voila que le salon Paris Fine Arts fait peau de chagrin, qui devait cette année investir un nouvel espace plus vaste, pour accueillir des exposants plus nombreux, dans un cadre plus monumental que le Carrousel du Louvre : celui de la cour du Dôme des Invalides. Il aura finalement lieu au Palais Brongniart, là où s’était tenue sa toute première édition. Le nombre de participants sera forcément restreint avec moins de marchands étrangers. Les dates aussi ont changé, du 26 au 29 novembre. Jusqu’à nouvel ordre. Et si annulation il y a, les conditions seront favorables aux exposants qui ne payeront que 15 % du prix de leur stand. Espérons que ce salon aura lieu comme a lieu en ce moment, au Grand Palais, le Salon du Livre rare.

Il est heureux que les masques n’empêchent pas encore de voir, et que les amateurs bravent la crise sanitaire. Ils ont répondu présents aux quelques rares rendez-vous du marché de l’art qui se sont maintenus contre vents et marées. À Paris, Christie’s proposait deux belles ventes cette semaine (voir l’article), Sotheby’s en annonce une pour le mois novembre, avec des œuvres inédites de Vernet et de Fragonard sur lesquelles nous reviendrons. Le Parcours des mondes a attiré des visiteurs avides de retrouver l’effervescence du monde de l’art parisien, entre les 8 au 13 septembre ; le Parcours de la céramique se déroule quant à lui jusqu’à dimanche (voir l’article), tandis que les galeries du Carré Rive Gauche et de la Rive droite ont maintenu leurs nocturnes annuelles qui se déroulaient respectivement les 15 et 16 septembre. Gabriela Sismann organisait, quai Voltaire, une exposition sur la sculpture gothique, accompagnée d’un catalogue. De l’autre côté de la seine, la galerie Malingue, avenue Matignon, déployait des œuvres de Puvis de Chavannes. Rue du faubourg Saint-Honoré, Guillaume Léage recevait les auteurs de l’ouvrage Versailles disparu de Louis XIV qui vient de paraître [1] et la galerie Le Serbon, rue de Penthièvre, accueillait Ger Luijten, directeur de la Fondation Custodia pour analyser le traitement du nu par Eckersberg, précurseur de l’Age d’or de la peinture danoise dans les années 1830-1840.

Les prochaines ventes à Drouot

L’Hôtel Drouot également, a fait sa rentrée, et comme chaque année une exposition collégiale déploie, salle 3, quelques unes des plus belles pièces qui seront mises aux enchères ces prochains mois.


1. Giovanni Capassini (1510-1579)
L’Annonciation
Au revers : Saint Michel et sainte Gudule
83 x 38 cm
Debureaux du Plessis / expert René Millet
Vente le 9 octobre 2020 à Drouot
Estimation 30 000 / 40 000 €
Voir l´image dans sa page

Le XVIe siècle italien est incarné par le Florentin Giovanni Capassini, auteur d’une Annonciation maniériste (ill. 1). Au revers de ce diptyque, les saints Michel et Gudule,…

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