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Velázquez

Londres, National Gallery. Du 18 octobre 2006 au 21 janvier 2007.

1. Diego Velásquez (1599-1660)
Vieille femme cuisant des œufs, 1618
Huile sur toile - 100,5 x 119,5 cm
Edimbourgh, The National Gallery of Scotland
© National Galleries of Scotland
Photo Antonia Reeve, Edinburgh
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La National Gallery de Londres abrite l’une des plus étonnantes collections de tableaux espagnols – certains sont issus des collections de Louis-Philippe - et non moins de neuf Velázquez. Ils constituaient le noyau idéal d’une rétrospective qui, avec une quarantaine de toiles seulement - soit tout de même environ la moitié des œuvres connues de l’artiste, parvient à convaincre. Il est vrai que les prêts du Prado et du Kunsthistorisches Museum de Vienne, dépositaires tous les deux des commandes Habsbourg, sont d’une telle hauteur que la qualité ici l’emporte sur la quantité. Si les Ménines ne sont pas venues, ce qui occasionne une polémique bien stérile chez certains commentateurs - car on ne déplace pas un tel tableau sans une justifiation souveraine - les chefs-d’œuvre sont légions et justifient pleinement une visite à Londres.


2. Diego Velásquez (1599-1660)
Le vendeur d’eau de Séville, 1618-1622
Huile sur toile - 107,7 x 81,3 cm
Londres, The Wellington Collection,
Apsley House
© English Heritage Photo Jonathan Bailey
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Chronologique, l’accrochage s’ouvre sur la période sévillane. Naître à Séville en 1599, aux portes des riches Amériques, fut un atout certain, non moins que l’apprentissage amorcé à dix ans sous la conduite de Francesco Pacheco. Professeur assez savant pour avoir laissé un précieux traité de peinture et dont Vélasquez a peut-être peint le portrait (l’oeuvre est en ce moment exposée au Guggenheim museum de New York). Sans rien ignorer des maîtres du passé et des célébrités du présent, le jeune homme se forma vite et bien. Italien ou espagnol, le caravagisme, présent à Séville, le convertit tôt aux scènes de musiciens, aux sujets plébéiens, à…

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