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Une sculpture napolitaine et une tapisserie de Beauvais offertes au Louvre

1. Naples, deuxième moitié du XVIe siècle
La Flagellation
Marbre - D. 61 cm
Paris, Musée du Louvre
Photo : Sotheby’s
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2/6/16 - Acquisition - Paris, Musée du Louvre - Après avoir participé à l’achat de la table de Teschen, voici que la Fondation La Marck se montre à nouveau généreuse envers le Louvre à qui elle a offert en 2015 une sculpture et une tapisserie. Cette fondation doit son nom à Robert IV de La Marck - duc de Bouillon, maréchal de France, gendre de Diane de Poitiers et beau-père de Jean de Luxembourg -, ayant été créée par un descendant de celui-ci. Sous l’égide de la Fondation de Luxembourg, elle a parmi ses objectifs la sauvegarde du patrimoine et l’enrichissement des collections publiques.

Adjugé 22 500 livres (frais inclus) dans la vente de la collection Winter organisée par Sotheby’s à Londres le 10 décembre 2015, le relief en marbre du XVIe siècle a été offert en hommage à Jean-René Gaborit qui a dirigé pendant vingt-cinq ans le département des Sculptures du Musée du Louvre. Ce tondo illustre la flagellation du Christ d’une manière bien surprenante puisque les deux bourreaux semblent compatir à la douleur de leur victime, et prendre conscience de sa nature divine : l’un soutient Jésus, l’autre a baissé son fouet et se penche sur lui. La relative douceur de leurs gestes contrastent avec leurs visages grimaçants.
L’œuvre a été vendue comme napolitaine, du milieu du XVIe siècle, une attribution qui est conforme à son style. La notice Sotheby’s la rapproche à raison de l’œuvre de deux sculpteurs : Giovanni da Nola et Annibale Caccavello. Tancrède Hertzog, qui travaille sur la sculpture napolitaine de la Renaissance, nous a confirmé cette proximité, soulignant le côté plus caricatural de Caccavello par rapport à Giovanni da Nola. On peut citer aussi comme comparaison un relief de la Résurrection du Christ conservé dans l’église Santa Caterina a Formiello à Naples. Si son auteur n’est pas connu et s’il…

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