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Une publication sur la restauration du salon doré de l’hôtel de la Trémoille

6/11/15 - Restauration - San Francisco, Musée de la Légion d’Honneur - La découverte, dans les Archives nationales, de l’inventaire de l’hôtel de la Trémoille a été un événement majeur pour la restauration des boiseries qui ornaient le Salon doré et qui sont aujourd’hui conservées au Musée de la Légion d’Honneur de San Francisco (ill. 1 et 2). Réalisé à la mort de la duchesse Marie-Maximilienne en 1790, cet inventaire détaille l’aménagement des pièces à la fin du XVIIIe.
Un ouvrage retrace ce travail de recherches qui ressemble à une enquête. Il reproduit l’inventaire et comprend le catalogue des meubles et éléments d’architecture qui composent désormais ce salon. Les auteurs expliquent les choix qui ont été pris pour cette campagne de restauration achevée en 2014, et racontent l’histoire du lieu.

1. Le salon doré de l’Hôtel de La Tremoille, XVIIIe siècle
San Francisco, Hôtel de la Légion d’Honneur
Photo : San Francisco, Hôtel de la Légion d’Honneur
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On a longtemps cru que ces boiseries provenaient de l’hôtel d’Humières, rue de Lille à Paris ; en réalité, elles n’y ont été visibles qu’entre 1879 et 1905. Bruno Pons avait pu déterminer qu’elles provenaient de l’hôtel de La Trémoille, rue Saint-Dominique : elles furent installées par l’architecte Pierre-Auguste Delapoize en 1781 et ornèrent le salon jusqu’en 1877, date à laquelle l’hôtel fut démoli par Haussmann pour percer le boulevard Saint-Germain. C’est alors quelles furent transposées à l’hôtel d’Humières. Après moult péripéties, elles ont finalement été léguées au musée de San Francisco en 1959.

Au cours de la restauration, entreprise sous la direction de Martin Chapman, les lambris ont été démontés et traités, la dorure ancienne préservée quand c’était possible, et ses lacunes complétées par une dorure patinée. Les trophées, les pilastres, les dessus de miroir et les encadrements de porte souffraient de quelques manques qui ont été complétés par le sculpteur…

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