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Une mise au point sur la restauration du retable d’Issenheim

1. Une restauratrice au travail sur
La Rencontre de saint Paul et de saint Antoine,
panneau sur lequel la restauration « n’a pas commencé »
Image issue du reportage de
France 2 au journal de 20 h le 5/8/11
Voir l´image dans sa page

Contrairement à ce qu’affirme le Musée d’Unterlinden dans le communiqué de presse que nous avons diffusé ici et qui se trouve sur son site Internet, contrairement à ce que prétend sa conservatrice, Pantxika de Paepe, dans une interview publiée dans L’Alsace, où elle explique que seule une fenêtre a été réalisée, la restauration sur le deuxième panneau, La Rencontre de Saint Antoine et de saint Paul a bel et bien été commencée, et pas uniquement sur une fenêtre.
La preuve en est apportée, sans ambiguïté, par le reportage diffusé par France 2 dans le journal de 20 h du vendredi où l’on voit Carole Juillet intervenir sur ce tableau à deux endroits bien différents [1] (ill. 1).

Profitons de cet article pour répondre précisément à quelques arguments utilisés par le musée alsacien dans les médias :

 dans l’interview publiée de L’Alsace, Pantxika de Paepe explique à propos de la restauration qui n’a duré que quelques jours : « Les restauratrices ont choisi un solvant qu’elles ont passé très, très rapidement afin qu’il ne pénètre pas et qu’il ne touche pas les couches qu’on ne voulait pas toucher. Elles devaient faire un geste très ample pour ne toucher qu’aux couches superficielles. Ceux qui nous reprochent cela n’y connaissent rien ». Elle confirmait ainsi ce que disait déjà le communiqué de presse : « cette intervention devait être très rapide afin que le solvant n’agisse pas en profondeur pour enlever juste les couches superficielles ».

Puisque « nous n’y connaissons rien », nous avons demandé à un spécialiste de la restauration au ministère de la Culture si cette technique d’allègement des vernis, dont nous n’avions jamais entendu parler jusqu’à présent, était habituellement pratiquée. Celui-ci nous a fait la réponse…

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