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Théodore van Loon. Un caravagesque entre Rome et Bruxelles

Bruxelles, Palais des Beaux-Arts (BOZAR), du 10 octobre 2018 au 13 janvier 2019.

1. Vue de l’exposition Théodore Van Loon
au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles
Photo : Didier Rykner
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Après Gaspard De Crayer (voir l’article) et Michaëlina Wautier (voir l’article), Théodore van Loon, un troisième artiste flamand du XVIIe siècle, est à l’honneur cette année, à Bruxelles cette fois (ill. 1). La conjonction de ces trois rétrospectives est intéressante parce qu’il s’agit de trois peintres qui entretiennent des liens stylistiques. Tous trois se démarquent de Rubens (les deux derniers davantage encore que De Crayer), démontrant que la peinture flamande du XVIIe est plus variée qu’on ne le pense souvent, que ce soit à Anvers ou à Bruxelles.

Nous avons déjà à deux reprises parlé de van Loon. Une première fois pour un petit ouvrage paru à l’occasion de la restauration de trois tableaux (voir la brève du 26/11/11), une autre après notre visite de l’atelier de l’IRPA à Bruxelles où d’autres toiles étaient traitées en vue, justement, de cette rétrospective (voir la brève du 12/6/17). Nous abordions dans ces articles la question de la formation de van Loon et des artistes qui marquèrent très tôt son art, lors de son premier séjour à Rome. Nous y renvoyons nos lecteurs.


2. Théodore van Loon (vers 1582-1649) ou un autre peintre des Pays-Bas méridionaux
David portant la tête de Goliath
Huile sur toile - 168,5 x 122 cm
Collection particulière
Photo : Didier Rykner
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Éloignons-nous pour commencer de la chronologie (d’ailleurs très complexe à établir, le style de l’artiste évoluant assez peu) et parcourons toute l’exposition pour trouver ce qui, dans l’art de van Loon, relève du caravagisme. Un David portant la tête de Goliath (ill. 2), conservé dans une collection particulière, est donné à van Loon par Gianni Papi, mais cette attribution n’est pas endossée par la commissaire de l’exposition, Sabine van Sprang. Nous n’entrerons pas dans une discussion à ce sujet, mais…

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