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Réouverture des salles françaises XVIIIe et XIXe au second étage du Louvre

1. Salles du XVIIIe siècle
À gauche, Entrée de l’armée française à Paris
le 13 avril 1436
par Jean-Simon Berthélémy.
À droite, Mort de Du Guesclin devant Chateauneuf-de-Randon,
le 13 juillet 1380
par Nicolas-Guy Brenet
Photo : Didier Rykner
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Le département des peintures vient de réaménager les salles du XVIIIe à 1850, au second étage de la cour Carrée. Il reste à terminer les travaux dans la section du XVIIe siècle, fermée depuis déjà plusieurs années, pour laquelle le directeur du département des peintures, Sébastien Allard, s’est engagé sur une réouverture au printemps prochain.

On peut toujours craindre lors d’un tel chantier que le nouvel accrochage soit réalisé au détriment du nombre d’œuvres. Ce n’est ici heureusement pas le cas. Au contraire, à part certains endroits sur lesquels nous reviendrons et où il nous semble encore possible de densifier un peu, la collection se déploie aussi largement qu’auparavant. Pour tout dire, tant sur les couleurs des murs que sur la manière de présenter les tableaux, cette opération nous paraît constituer une véritable réussite.
Pas de grands bouleversements cependant : il s’agit le plus souvent de légers déplacements. Par exemple, les Barbault, Jean-Baptiste Hilair et Liotard sont restés dans la même salle mais passent du côté droit au côté gauche de la porte. Deux grands Vien (Les progrès de l’amour dans le cœur des jeunes filles) ont échangé leur place avec les grands formats historiques de Berthélémy et Brenet. Cette simple modification accentue la force de l’accrochage : si l’on suit un parcours chronologique, on voit, en direction du XIXe siècle, ces deux derniers tableaux qui annoncent déjà les thèmes historicistes. Et les œuvres qui apparaissent visuellement plus belles et plus fortes que ces deux Vien sont les premières que découvre le visiteur (ill. 1). Autre exemple de changement : la Petite mendiante d’Émile Deroy et l’autoportrait probable d’Alexandre Colin se trouvent maintenant dans la salle des Géricault et plus dans la suivante.

L’accrochage privilégie les acquisitions récentes [1] comme la Vue d’Avignon de Joseph Vernet (brève du 4/7/13), les esquisses de Jean-François de Troy, celle de Girodet pour le Déluge, le Monument du pape Clément XIV, par Canova de Prud’hon (brève du 28/10/2011)), etc. On peut regretter que les deux Chardin pour Bellevue récemment acquis (brève du 24/4/2007)) soient placés en hauteur. Certes, il s’agit à l’origine de dessus-de-porte, mais de deux grands chefs-d’œuvre qui mériteraient d’être mieux vus. Un achat malheureux comme La Famille du Comte et de la comtesse de la Roche (brève du 14/11/2007) n’est pas exposé. Le Louvre n’a jamais communiqué sur ce tableau qui a été acquis comme Jacques Sablet et s’est avéré en réalité de son frère François, moins important et dont les prix sont normalement moins élevés…

2. Louis-Roland Trinquesse (vers 1è’6-vers 1800)
Femmes et enfants dans un parc
Huile sur…

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