Contenu abonnés

Parcours d’un collectionneur. L’histoire, la fable et le portrait

Sceaux, Musée de l’Île-de-France, du 13 septembre 2007 au 21 janvier 2008
Arras, Musée des Beaux-Arts, du 1er mars au 15 juin 2008
Bayonne, Musée Bonnat, du 11 juillet au 13 octobre 2008

Après Sceaux et Arras, cette exposition d’une collection particulière achève son périple au Musée Bonnat. Nous aurions certainement dû en parler bien avant (nous l’avons vue à Sceaux il y a maintenant un an [1]) et ceux de nos lecteurs qui l’auraient manquée et qui ne pourront pas se rendre à Bayonne, pourront encore - mais il faut faire vite [2] - se procurer l’excellent catalogue qui fait appel aux meilleurs spécialistes de la peinture française des XVIIe et XVIIIe siècle.

Les collections privées en France sont plus nombreuses qu’on ne pourrait le penser mais les amateurs restent souvent très discrets. Heureusement, certains aiment faire partager leur passion et n’hésitent pas à montrer largement leurs chefs-d’œuvre. C’est le cas du docteur Milgrom et de son épouse qui, depuis trente ans, amassent patiemment dans leur appartement de la région parisienne, des tableaux qu’ils ont su dénicher, faire restaurer, et qu’ils ont parfois sorti eux mêmes de l’anonymat.
Pierre Rosenberg, à l’origine de cette exposition, l’a souvent écrit : pour collectionner il est préférable d’avoir du temps, des connaissances et de l’argent. Si ces trois conditions sont suffisantes, le savoir est le seul essentiel. Et il est préférable qu’il soit associé au goût et à l’œil, cette faculté de discerner la main d’un maître. Ces trois qualités, Edwin Milgrom les a, assurément.


1. Eustache Le Sueur (1616-1655)
La Nuit des noces de Tobie et Sarah
Huile sur toile - 87 x 123 cm
Collection Milgrom
Photo : Philippe Fuzeau
Voir l´image dans sa page

C’est ainsi que la collection comporte un très beau tableau d’Eustache Le Sueur (ill. 1 ; cat. 10), dont l’histoire en fera rêver plus d’un. Elle est contée par le menu dans le film réalisé à cette occasion. Un jour qu’il visitait Drouot, l’œil du docteur Milgrom est attiré par un tableau très sale vendu sous la vague appellation : « Suiveur d’Eustache Le Sueur » et représentant un sujet déjà connu dans l’œuvre de ce peintre par une…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.