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Nicolas Régnier, l’homme libre

Nantes, Musée des Beaux-Arts, du 1er décembre 2017 au 11 mars 2018.

En 2008, aux éditions Arthena, paraissait le catalogue raisonné de l’œuvre de Nicolas Régnier, caravagesque français actif à Rome, puis à Venise. Nous avions, sur La Tribune de l’Art, longuement rendu compte de ce livre dû à Annick Lemoine (voir l’article) en émettant le souhait qu’une exposition lui soit consacrée. Le Musée des Beaux-Arts de Nantes nouvellement rouvert après travaux (voir l’article) s’est attelé à cette tache. Alors que cette rétrospective très réussie se poursuit encore trois semaines, nous ne parlerons ici que des œuvres exposées sans répéter ce que nous avions déjà déjà écrit. Nous renvoyons donc à notre article sur le livre les lecteurs désireux d’en savoir davantage sur la vie et l’œuvre de l’artiste.


1. Nicolas Régnier (vers 1588-1667)
Saint Sébastien soigné par Irène et sa servante, vers 1626-1630
Huile sur toile - 170 x 220 cm
Kingston-upon-Hull, Ferens Art Gallery
Photo : Didier Rykner
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2. Nicolas Régnier (vers 1588-1667)
La Mort de Sophonisbé, vers 1640-1650
Huile sur toile - 128 x 153 cm
Kassel, Museumlandschaft Hessen Kassel
Photo : Didier Rykner
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L’exposition de Nantes est essentiellement chronologique, partageant les œuvres en deux parties : celles exécutées à Rome d’abord puisque nous ne connaissons rien de la formation du peintre dans l’atelier d’Abraham Janssens à Anvers, puis celles peintes à Venise où il termina sa vie. La première impression que l’on retire d’une visite est la très haute qualité de sa production vénitienne. L’opinion qui a longtemps prévalu, que les tableaux peints dans la Sérénissime témoignaient d’une baisse de son inspiration, nous semble désormais grâce à cette rétrospective entièrement à revoir. Deux des plus belles toiles, à notre avis, datent de cette période : Saint Sébastien soigné par Irène (ill. 1), et La Mort de Sophonisbé (ill. 2). On ne sait qu’admirer le plus, entre les composition parfaitement…

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