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Les églises parisiennes mériteraient un peu de rigueur

Jules-Eugène Lenepveu
Le Martyre de sainte Valère
Peinture murale
Paris, basilique Sainte-Clotilde
Photo : Didier Rykner
Voir l´image dans sa page

Le Conseil de Paris a débattu hier 12 juin du financement de la restauration des églises de Paris. Nous sommes évidemment très heureux que ce sujet, sur lequel nous écrivons et alertons depuis plus de quinze ans, soit enfin au cœur des préoccupations des élus parisiens et s’invite dans la campagne électorale. Il est néanmoins regrettable que ce débat n’ait pas été au niveau de l’enjeu, et ait donné lieu à tant d’approximations, pas seulement d’ailleurs du côté de la majorité municipale, mais également de celui de l’opposition.

Celle-ci explique en effet que onze édifices [1] sont « en grand danger », et soixante-quatre « en danger » « selon l’Observatoire du Patrimoine Religieux ». Cette association, que nous avons contactée, nous a dit que contrairement à ce qu’ont dit les élus de l’opposition, la liste des onze églises « en grand danger » ne provient pas de chez eux. Ce qui n’est guère étonnant car cette liste n’est pas réellement pertinente. Non que la situation ne soit pas dramatique : elle l’est encore davantage que cette simple liste pourrait le faire penser. Mais, d’une part, certaines églises citées ne sont pas (ou plus) réellement en péril, d’autre part beaucoup d’autres églises sont en danger au moins aussi grand et ne sont pas incluses dans cette liste.
Une précision avant de poursuivre : les dangers, ou les périls, peuvent concerner soit le bâti, soit les décors et les œuvres d’art. Il n’est pas forcément facile de connaître les dangers concernant l’architecture, sauf - ce qui est fréquent - lorsque les dégâts sont visibles à l’œil nu, quand les bâtiments sont étayés, quand il pleut à l’intérieur ou quand des filets empêchent des pierres de tomber. Un monument peut par ailleurs ne pas être en danger, mais avoir un besoin urgent de restauration, et c’est le cas de la plupart des églises…

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