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Les Amis du Louvre offrent au musée des plaques de cuivre de Goya

1. Francisco de Goya y Lucientes (1746-1828)
Disparate conocido. Quel guerrier !, 1815-1824
Plaque de cuivre - 24 x 35 cm
Paris, Musée du Louvre
Photo : Amis du Louvre/Adrien Dirand 2011
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30/8/11 - Acquisitions - Paris, Musée du Louvre - La Société des Amis du Louvre vient d’offrir au musée quatre plaques de la série Los Disparates gravée vers 1815-1824, achetées à Paris, galerie Paul Prouté.
Les plaques de la série des Disparates restèrent dans la Quinta del Sordo avant d’être redécouvertes après la mort du fils de Goya, Javier, en 1854. Dix-huit d’entre elles furent éditées à Madrid en 1864 et intitulées Proverbes, tandis que quatre autres plaques - celles du Louvre - passèrent entre les mains du marchand français Edmond Sagot [1] et restèrent inédites jusqu’en 1877, date à laquelle la revue parisienne L’Art [2] les publia avec des sous-titres en espagnol et en français qui furent gravés sur les cuivres à cette occasion : i Que Guerero ! (Quel guerrier !), Una Reina del Circo (Une Reine du cirque), Otras Leyes por el Pueblo (Autres Lois pour le Peuple) et Lluvia de toros (Pluie de taureaux).

2. Francisco de Goya y Lucientes (1746-1828)
Disparate puntual. Une Reine du cirque, 1815-1824
Plaque de cuivre - 24 x 35 cm
Paris, Musée du Louvre
Photo : Amis du Louvre/Adrien Dirand 2011
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On conserve aussi quelques épreuves d’état tirées du vivant de Goya dont quatorze portent une mention manuscrite de la main de l’artiste, dotée systématiquement du mot « disparate ». La signification de cette série inachevée , composée de vingt-deux gravures (18 + 4), reste mystérieuse. « Disparate » en espagnol désigne ce qui est dit ou fait en dépit de la raison ou des règles, signifiant « sottise », « déraison », « folie » voire « atrocité » comme le propose Pascal Torres-Guardiola, conservateur en charge de la chalcographie du département des Arts graphiques [3]. Selon les épreuves…

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