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Le bronze de Ponce Jacquiot préempté par le Louvre

9/6/20 - Acquisition - Paris, Musée du Louvre - Il y a parfois des préemptions qui sonnent comme une évidence, ce qui n’empêche pas de ressentir une certaine émotion au fur et à mesure que l’objet subit le feu des enchères : c’est exactement ce qui s’est produit cette après-midi à l’hôtel Drouot, où était proposé chez Beaussant-Lefèvre un précieux petit bronze de la Renaissance (ill. 1 et 2) que l’on avait découvert en une de La Gazette Drouot en janvier dernier. Initialement prévue le 1er avril, sa vente avait été repoussée jusqu’à aujourd’hui en raison de la crise sanitaire qui avait également retardé la délivrance du certificat d’exportation sollicité pour cette œuvre. Cette sculpture inédite n’aura finalement pas besoin de son passeport : sous les applaudissement nourris de la salle, elle a fort heureusement été préemptée par le Musée du Louvre pour 1 150 000€ sans les frais.


1. Ponce Jacquiot (connu à partir de 1527-1571)
La Tireuse d’épine
Bronze à patine brune sur socle de marbre noir - 25 x 22,1 x 11,9 cm
Préempté par le Musée du Louvre
Photo : Beaussant-Lefèvre
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2. Ponce Jacquiot (connu à partir de 1527-1571)
La Tireuse d’épine
Bronze à patine brune sur socle de marbre noir - 25 x 22,1 x 11,9 cm
Préempté par le Musée du Louvre
Photo : Beaussant-Lefèvre
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Cette somme importante - les enchères avaient démarré à 100 000€ - comme cette acquisition se justifient aisément : outre sa beauté intemporelle et son excellent état de conservation, qui ne devrait nécessiter aucune restauration, ce bronze rarissime trouvera naturellement sa place dans les collections du Musée du Louvre. Représentant une jeune femme nue se retirant une épine du pied, cette sculpture constitue une passionnante variation d’après un modèle antique et masculin dont l’exemplaire le plus connu est conservé à Rome, aux Musées du Capitole. Au cours du XVIe siècle, la mode du petit bronze se répandit…

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