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La galerie d’Apollon restaurée

1. La galerie d’Apollon
après restauration
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Un critique, manifestement déçu, semble regretter qu’après sa réouverture « la galerie d’Apollon [ait] l’air vieille » [1]. C’est peut-être le plus beau compliment que l’on puisse faire à cette restauration. Car la galerie d’Apollon est vieille et l’objectif n’était pas de la rénover. Les fissures n’ont pas toutes été réduites ? Les dorures ne brillent pas de mille feux ? Cela prouve que l’intervention, tout en étant réellement spectaculaire car elle révèle la galerie (ill. 1) comme elle ne l’avait plus été depuis des lustres, a respecté son histoire. C’est une parfaite réussite.

Un travail comme celui-ci nécessite de répondre à de multiples questions, et de faire les bons choix, rôle dévolu au comité scientifique. La décision fondamentale (la seule possible, d’ailleurs) fut de restaurer le dernier état historique connu, celui de Duban, au milieu du XIXe siècle [2]. On a préféré privilégier la cohérence d’ensemble, plutôt que de chercher pour chaque œuvre un état peut-être plus proche de l’original mais qui ne tiendrait pas compte de l’intégration dans des éléments qui n’ont pas toujours vieilli de la même manière. On a choisi de respecter l’histoire et les matériaux plutôt que de restaurer lourdement. Les dorures d’origine ont été nettoyées, et complétées, là où des lacunes existaient.

2. Charles Le Brun (1619-1690)
La Nuit ou Diane
Paris, Louvre, Galerie d’Apollon
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3. Charles Le Brun (1619-1690)
La Nuit ou Diane
(détail en cours de restauration)
Paris, Louvre, Galerie d’Apollon
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L’harmonie du résultat est frappante, bien qu’il s’agisse de décors exécutés sur trois siècles. Car l’histoire de la galerie d’Apollon, que nous ne détaillerons pas ici, est complexe. Sous Louis XIV, Charles Le Brun peint Neptune et Amphitrite à l’extrémité sud de la galerie, L’Aurore, proche du Neptune

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