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L’Aquila, victime du tremblement de terre... et de Berlusconi

1. Corso Vittorio Emanuele
L’Aquila
Juillet 2011
Photo : Didier Rykner
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Le 6 avril 2009, la cité de L’Aquila dans les Abruzzes, ainsi que plusieurs villages de la région, étaient frappés par un fort tremblement de terre, suivi par de nombreuses répliques (voir la brève du 17/6/09). Un peu plus de deux ans après, et grâce à l’Institut National du Patrimoine (Inp) qui mène là-bas une mission de restauration au nom de la France, nous avons pu nous rendre dans la ville et en faire une visite approfondie.

Nous avons pu ainsi constater sur place l’état de plusieurs monuments importants, mais aussi du tissu urbain et des maisons anciennes, dont finalement assez peu ont été entièrement détruites [1] (ill. 1). Roch Payet, directeur des études du département des restaurateurs de l’Inp, qui était sur place quelques jours seulement après la catastrophe en compagnie de Didier Repellin, architecte en chef des monuments historiques, nous a expliqué l’extraordinaire efficacité de la Protection Civile et de tous les corps de secouristes, qui ont pu très rapidement consolider la plupart des maisons et des monuments pour éviter qu’ils ne s’écroulent. Il est ainsi fascinant de voir partout les maisons entourées de grosses sangles et bardées d’échafaudages qui les maintiennent en place [2], mais surtout l’extraordinaire ingéniosité des structures qui renforcent les toitures et les coupoles des églises.
A un lecteur qui nous reprochait de nous préoccuper de patrimoine quand les victimes n’étaient pas encore enterrées, nous répondrons par la réaction de la population et des secours qui n’ont pas cherché à établir une hiérarchie imbécile entre les différentes priorités. Le soin aux blessés et le respect dû aux morts n’ont jamais été négligés durant ces premiers jours alors que tout était fait parallèlement pour sauver au maximum les monuments et les objets d’art menacés. L’un des objectifs de Roch Payet et de l’Inp est d’ailleurs de tirer…

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