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Jean-Baptiste Huet. Le plaisir de la nature

Paris, Musée Cognacq-Jay, du 6 février au 5 juin 2016.

1. Jean-Baptiste Huet (1745-1811)
Un dogue se jetant sur des oies, vers 1768-1769
Huile sur toile - 128 x 162 cm
Paris, Musée du Louvre
Photo : Didier Rykner
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Un dogue se précipite sur une famille d’oies et s’apprête manifestement à lui faire un mauvais sort (ill. 1). Le tableau, morceau de réception de Jean-Baptiste Huet à l’Académie, est en général accroché au Louvre mais en hauteur, sans qu’on lui prête beaucoup d’attention. C’est tout l’intérêt des rétrospectives qui mettent en valeur des œuvres peu connues, ou peu regardées, et parfois les révèlent. L’exposition ne fait pas seulement découvrir cette toile qui rappelle les meilleures d’Oudry, elle permet de réhabiliter un artiste parfois considéré comme d’intérêt moindre. Les espaces du musée Cognacq-Jay se prêtent admirablement aux rétrospectives de taille moyenne, un format qui convient parfaitement à Jean-Baptiste Huet. Le choix des œuvres, peintures et dessins n’est pas trop important, évitant ainsi l’effet de répétition et la lassitude qui ne manqueraient sans doute pas d’arriver si elle était plus grande.

Car même s’il s’est essayé à la peinture d’histoire, sans grand succès, Huet est avant tout un peintre animalier et de sujets champêtres, poursuivant fort tard en pleine période d’épanouissement du néoclassicisme la leçon d’Oudry et de Boucher. Ses rapports avec ce dernier, bien qu’évidents, sont difficiles à préciser. Il ne fut pas son élève, mais celui de deux peintres obscurs Charles Dagomer et Antoine (?) Renou et du plus connu Jean-Baptiste Le Prince. Sa carrière fut honorable, essentiellement consacrée à des commandes privées.

2. Jean-Baptiste Huet (1745-1811)
Un loup percé d’une lance, 1771
Huile sur toile - 129,5 x 194,5 cm
France, collection particulière
Photo : David Rase
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Son art animalier se partage résolument en deux inspirations différentes. À l’instar du Dogue se jetant sur des oies, il est…

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