Contenu abonnés

Interview de Jean-François Polluy : « Je vais organiser l’exposition ultime »

Il est conseillé de vérifier la date de parution de cet article avant de le prendre trop au sérieux.

Jean-François Polluy a été nommé l’an dernier président-directeur du Musée Gustave Lacour qui ouvrira en 2011 près d’Arnay-le-Duc en Bourgogne. Il a accepté de répondre à nos questions.

Présentez-nous votre parcours.

Je suis sorti de l’ENA en 2001, mais hélas à un rang insuffisant. Alors que les premiers peuvent espérer obtenir la présidence d’un grand établissement, le Quai Branly ou le Centre Pompidou, je n’ai trouvé comme poste, après avoir été sous-préfet à Roanne, que le Musée national Gustave Lacour en cours de création. Mais il y a là un énorme potentiel, je crois que vous allez être surpris.

Mais justement, qui est Gustave Lacour, et pourquoi ce musée ?


1. Gustave Lacour (1838-1901)
Paysage des bords de Seine, 1863
Huile sur toile - 30 x 35,2 cm
Arnay-le-Duc, Musée national Gustave Lacour
Photo : Musée national Gustave Lacour
Voir l´image dans sa page

Gustave Lacour est un peintre Impressionniste, mais c’est sans doute le moins connu de tous car il n’a jamais eu de chance. Né en 1838 (soit deux ans avant Monet, car c’est un précurseur), il s’est formé tout seul, à la force du poignet, en regardant peindre son grand-père Jérôme Lacour, qui avait été concierge de l’atelier de David. David s’était pris d’affection pour Jérôme et lui avait donné quelques cours. Il a transmis à son petit-fils Gustave tout ce que le peintre des Sabines et du Radeau lui a appris. Le génie de Gaston Lacour...

Gaston ou Gustave ?

Heu... Oui, Gustave si vous préférez. Donc, je disais que le génie de Gustave Lacour a rapidement et largement été reconnu, mais uniquement par sa famille. Il était cousin d’Edouard Manet qui a toujours jalousé son talent. Ses malheurs ont commencé très tôt puisqu’à peine admis à l’Ecole des Beaux-Arts, il a été exclus pour avoir copié sur un de ses camarade d’atelier (l’accusation était fausse, en fait ils peignaient le même modèle, mais le mal était fait). En 1863, à la suite d’une cabale, il est refusé au Salon des Refusés.…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.