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Henry de Triqueti 1803-1874. Le sculpteur des princes

Orléans, Musée des Beaux-Arts et Montargis, Musée Girodet, du 3 octobre 2007 au 6 janvier 2008

1. Henri de Triqueti (1803-1874)
Maquettes à grandeur d’exécution du
Gisant du Duc d’Orléans, et du Génie de la France
pleurant la mort du Duc d’Orléans
, 1842
Plâtre - 89 x 86,5 x 217 cm (Gisant),
52 x 167,5 x 12 cm (Génie)
Montargis, Musée Girodet
Photo : D. Rykner
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Il y a une vingtaine d’années, lors d’une visite au Musée Girodet, le conservateur d’alors, Sylvain Bellenger, le premier à s’intéresser aux sculptures de Henri [1] de Triqueti de ses collections, me fit visiter le bâtiment hors les murs qui abritait le fonds d’atelier de l’artiste. Cet ensemble était alors dans un état plus que précaire. C’était l’époque où l’on commençait à réhabiliter la statuaire du XIXe siècle, après des décennies d’incurie qui virent disparaître quantité d’œuvres dans les établissements théoriquement créés pour les conserver. Je me rappelle surtout la vision de la maquette en plâtre (ill. 1) du gisant du duc d’Orléans, à moitié brisée, échouée dans un garage, un box qui s’ouvrait sur la rue. Hélas, le catalogue publié à l’occasion des expositions de Montargis et d’Orléans montre que les pertes furent réelles, puisque l’on peut y lire qu’au moins deux pièces majeures, les plâtres originaux du Christ mort dans les bras de la Vierge et de Dante et Virgile, autrefois au musée, ont aujourd’hui disparu.


2. Henri de Triqueti (1803-1874)
David dictant les psaumes sous l’inspiration divine,
dessin préparatoire pour le décor de la chapelle
du Prince Albert au château de Windsor
Pierre noire, sanguine, plume, encre brune, lavis d’encre brune,
lavis d’encre de Chine, aquarelle, rehaut de blanc -
22, 6 x 29, 5 cm
Paris, Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts
Photo : ENSBA
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Cette double rétrospective, qui permettra de révéler un artiste de premier plan, n’allait donc pas forcément de soi. Il a fallu inventorier, restaurer, étudier les plâtres du Musée Girodet, une tâche entreprise par Sylvain Bellenger [2] et poursuivie aujourd’hui par Richard Dagorne. Outre Montargis, Orléans et l’Ecole des Beaux-Arts à Paris avaient bénéficié de la générosité des héritiers du sculpteur. Orléans se vit attribuer des terres-cuites, des marbres et des bronzes, en tout une soixantaine d’objets, tandis que quelques milliers de dessins (ill. 2) allèrent à l’Ecole des Beaux-Arts où ils attendent encore d’être complètement inventoriés. C’est donc essentiellement avec ces trois fonds, enrichis de quelques prêts extérieurs dont plusieurs œuvres appartenant encore aux héritiers de Triqueti, que les deux musées du Loiret ont organisé cette manifestation.


3. Henri de Triqueti (1803-1874)
Vase des Israélites en
captivité à Babylone
, 1853
Marbre - 130 x 100 x 80 cm
Ferrières-en-Brie, Château
Photo : D. Rykner
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4. Henri de Triqueti (1803-1874)
Les dix commandements, portes de l’église de La Madeleine
Bronze
Paris, Eglise de La Madeleine
Photo :…

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