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Henry de Groux 1866-1930, Journal

Auteurs : Sous la direction de Rodolphe Rapetti et Pierre Wat, texte établi et annoté par Pierre Pinchon, Rodolphe Rapetti, Thomas Schlesser, Pierre Wat, avec la collaboration d’Anne-Elisabeth Lambert

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Depuis quelques années déjà les spécialistes du Symbolisme connaissaient l’existence du Journal d’Henry de Groux, document présenté comme remarquable tant dans la forme que par le contenu. C’est donc avec plaisir qu’a été accueillie sa publication par l’INHA et les éditions Kimé sous la direction de Rodolphe Rapetti et Pierre Wat et grâce à un labeur de dépouillement, de transcription et d’annotation de toute une équipe. On doit saluer en particulier Pierre Pinchon qui a effectué la majeure partie de ce travail considérable.

Rejeté par les belges (mais il est vrai qu’il le leur rendait bien), oublié par les français, Henry de Groux est un peu l’archétype de l’artiste « maudit ». Vie romanesque, personnalité excessive, mélange de génie et de faiblesses, œuvre inégale et saisissante : de Groux est sans doute plus « artiste » que n’importe lequel de ses contemporains. Si Rodolphe Rapetti, qui s’intéresse au peintre belge depuis longtemps, lui a consacré plusieurs articles pénétrants et introduit le présent ouvrage par une étude remarquable, on attend toujours qu’un éditeur ou un musée ait le courage de consacrer à cette figure à part un événement monographique d’ampleur. La parution du journal de de Groux est néanmoins une première étape de choix. En appréciant l’importance de ce document, on s’étonne d’ailleurs qu’il ait pu rester si longtemps inédit, mais ce sont là les aléas de la vie des autographes, trésors cachés dont la découverte s’avère d’autant plus savoureuse.

Le « journal » d’Henry de Groux, ainsi que le révèlent Pierre Pinchon et Thomas Schlesser, était qualifié par son auteur même de « monstre ». Dix-huit volumes couvrant plus de trente années de vie et de création, mais sans véritable cohérence chronologique, repris et augmenté tout au long par des ajouts, des réécritures, des coupures de presse, photographies, correspondances, voire intrusions d’autres contributeurs (l’épouse du peintre) : c’est un…

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