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Guercino poesia e sentimento nella pittura de ’600

On aurait pu penser que tout avait été dit pour longtemps sur Giovanni Barbieri, il Guercino, que la rétrospective de Bologne et la parution de plusieurs catalogues raisonnés [1]. au début des années 1990, les dizaines d’ouvrages spécialisés publiés depuis, avaient épuisé le sujet. L’exposition de Milan et de Rome a pourtant renouvelé l’approche du peintre de Cento et tenté de définir, comme l’indique le sous-titre, la manière personnelle qu’il a de narrer un épisode littéraire et de développer un sentiment poétique, en le comparant sur ce point à d’autres artistes contemporains.


1. Matteo Loves (1625-1662)
Madeleine pénitente
Ferrare, Fondazione Cavallini Sgarbi
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Soixante-dix toiles retracent son parcours. Si la chronologie et les diverses phases stylistiques de sa carrière sont évoquées (naturalisme appris chez Ludovico Carracci, tentation caravagesque, classicisme renien après 1640), l’exposé s’articule autour de grands thèmes iconographiques. Dans la série des Vierge à l’enfant, l’accent est mis sur l’intimité et l’amour maternel, dans les paysages sur la nostalgie et l’aspect musical. Pour les sujets romanesques, l’artiste s’inspire de l’art de la scène et s’appuie sur l’expression des affetti. L’essentiel étant ici de comprendre en quoi sa poétique est unique, notion évidente concernant un Annibale Carracci, un Johan Liss, Guido Reni, ou Claude et Poussin, mais qu’il était bon de mettre en évidence chez Guerchin. En conséquence, les nombreux tableaux d’autel qu’il a réalisés passent un peu au second plan de cette démonstration au profit de toiles religieuses ou mythologiques, la plupart au format d’Empereur, peintes pour des galeries d’amateurs, et illustrant notamment le Roland furieux, La Jérusalem Délivrée et d’autres fables (Et in Arcadia Ego, …). Le catalogue propose des réattributions (la Sémiramide, de la collection Alec Cobbe à Surrey, jusqu’ici considérée comme une copie, prend rang d’original…

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