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Georges Braque, Henri Laurens. Quarante années d’amitié

Saint-Tropez, Musée de l’Annonciade, du 10 juin au 8 octobre 2017

Tout a commencé par la réunion de deux compotiers, l’un en bronze, l’autre à l’huile. Un relief du sculpteur Henri Laurens a été donné au Musée de l’Annonciade par un collectionneur privé, puis le Centre Pompidou a déposé une peinture de Braque illustrant le même sujet : une fois les deux œuvres côte à côte, le lien paraît évident. Et c’est ainsi qu’une exposition sur Henri Laurens et Georges Braque fut organisée, réunissant une soixantaine d’œuvres autour de la paire initiale.
Mais en fin de compte, l’intimité stylistique des deux maîtres n’apparaît pas clairement, leur période cubiste mise à part. C’est d’ailleurs annoncé dans le titre comme dans le parcours de l’exposition : Braque et Laurens furent moins unis par une démarche artistique commune que par une amitié de quarante ans. Celle-ci a commencé à Montmartre en 1911, puis s’est prolongée après leur mort avec le fils de Laurens qui fut aussi l’héritier de Braque resté sans enfant.


1. Henri Laurens (1885-1954)
Compotier et grappes de raisin, 1922
Relief en bronze - 46 x 60 cm
Saint-Tropez Musée de l’Annonciade
Photo : bbsg
Adagp 2017
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2. Georges Braque (1882-1963)
Compotier avec grappe de raison et verre, 1919
Huile sur toile - 43,5 x 55,5 cm
Paris, Centre Pompidou / MNAM
Photo :MNAM / Adagp 2017
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C’est par l’intermédiaire de Georges Braque qu’Henri Laurens s’initia au cubisme. Sa Femme à l’éventail au corps de bronze décomposé en facettes témoigne de ses recherches, tout comme sa Tête de femme, papier collé rehaussé de fusain. On ne verra, en revanche, aucun papier collé de Braque qui fut pourtant le premier à utiliser ce procédé. Celui-ci réalisa dès 1920 une Femme debout en plâtre, pourtant, aucune de ses sculptures n’est montrée.
Plus généralement, le choix des œuvres ne met pas toujours en valeur les techniques ni les motifs communs aux deux artistes, et c’est un peu dommage. Il ne s’agit pas, bien sûr, de…

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