Fine Arts Paris a ouvert virtuellement

Le Salon Fine Arts Paris a donc ouvert ses portes hier soir… Des portes virtuelles hélas, car rien ne peut remplacer le plaisir de déambuler dans les stands, les soirs de vernissage, de rencontrer les autres visiteurs et de discuter avec eux et, surtout, de voir les œuvres. Le numérique est certainement une solution qui va se développer encore, mais rien ne remplace le contact avec l’objet.

Fort heureusement, la réouverture des commerces, qui aura lieu samedi et qui concernera les galeries, permettra à ceux qui le souhaitent, au moins pour les galeries parisiennes (et pour ceux qui pourront s’y rendre), de voir « en vrai » les tableaux, dessins et sculptures qu’ils ne peuvent pour l’instant découvrir que par le truchement de leurs ordinateurs. Nous avons pu en voir déjà quelques-unes, mais pas toutes, loin de là. Nous publions néanmoins dès maintenant notre article avant que cette foire virtuelle ne se termine.

1. Reims, seconde moitié du XIIIe siècle
Tête d’ange ou de saint
Calcaire - 12 x 11,2 x 6,9 cm
Galerie Ratton-Ladrière
Photo : Galerie Ratton-Ladrière

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2. France, vers 1550-1570
Vase d’ornement à décor semé du monogramme de Catherine de Medicis
Argent et bronze ciselé et doré - H. 11,5 cm
Galerie Steinitz
Photo : Galerie Steinitz

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Ce sont donc 55 galeries en tout qui se sont prêté au jeu, parmi lesquelles une grande majorité de françaises, mais pas uniquement. Chacune pouvait présenter dix œuvres, mais certaines en montrent moins. On y découvre quelques objets que nous connaissions déjà, mais les participants ont tenu à « exposer » aussi des découvertes. Comme pour un salon classique, nous ferons donc un choix, forcément arbitraire. Exceptionnellement, et compte tenu de la très grande majorité d’œuvres françaises, nous choisirons d’exclure les objets d’autres écoles, et nous voyagerons de manière chronologique dans ce parcours virtuel, en commençant avec une petite