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D’or et d’ivoire. Paris, Pise, Florence, Sienne 1250-1320

Lens, Louvre-Lens, du 27 mai au 28 septembre 2015

Et le gothique « rayonnant » irradia la Toscane. Quelque 125 œuvres, dont beaucoup de sculptures, se déploient au Louvre-Lens, dans une confrontation qui tente de montrer l’influence du gothique parisien sur la production artistique à Pise, à Florence et à Sienne entre 1250 et 1320. On ne parle d’ailleurs plus d’« influence » mais de « transfert », il faut avouer que la nuance nous échappe.


1. Vue de l’exposition
Vierge et saint Jean, Christ de Déposition
Prato, vers 1250
Paris, Musée de Cluny
et Prato, Duomo
Photo : bbsg
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2. Vue de l’exposition
Attribuée à Giovanni Pisano (vers 1248-avant 1319)
Vierge à l’Enfant
Pise vers 1315
Marbre - 100 x 45 x 30 cm
Pise, Museo Nazionale di San Matteo
Photo : bbsg
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Ce projet est parti d’une constatation, faite notamment par l’historien de l’art Max Seidel : certaines œuvres en Toscane ont des caractéristiques propres au gothique rayonnant, bien évidemment mêlées à d’autres influence et adaptées au goût local. L’exposition illustre ce constat sans toutefois l’expliquer, les sources étant trop rares pour que l’on puisse proposer autre chose que des hypothèses. Le point de comparaison principal est le traitement des drapés. Le parcours s’ouvre sur un moulage de la Vierge à l’Enfant du bras nord du transept de Notre-Dame de Paris, afin de montrer l’apparition, autour de 1250, de statues plus autonomes, plus expressives, le corps marqué par un hanchement et des drapés animés de plis fluides. Le contraste est grand avec la Déposition de la cathédrale de Prato exposée dans la salle suivante, qui donne une idée du contexte artistique en Toscane à la même époque, encore marqué par les arts roman et byzantin, avec des silhouettes longilignes hiératiques, aux drapés collants (ill. 1). Les trois figures conservées dans des lieux différents sont exceptionnellement réunies pour l’occasion.

Deux artistes marquèrent une rupture dans la sculpture…

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