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Baroque vision Jésuite, du Tintoret à Rubens

Caen, Musée des Beaux-Arts, exposition terminée le 13 octobre 2003.

Le musée des Beaux-Arts de Caen nous avait habitué depuis une quinzaine d’années à présenter des expositions sur la peinture du XVIIe siècle qui cumulaient l’intérêt des œuvres et l’érudition du propos. A la veille de son départ pour le musée de Lille, Alain Tapié, son conservateur en chef, nous offre une apothéose (lire l’entretien avec Alain Tapié)

Près de cent tableaux italiens, français, espagnols et flamands, dont beaucoup de grands formats, sont réunis à Caen. Alain Tapié, Denis Lavalle et Claudio Strinati, les commissaires de l’exposition, ne se sont pas contentés d’aligner des tableaux connus. Ils ont non seulement su dénicher, dans des musées ou des églises jusqu’au fin fond de l’Italie, des toiles peu vues et souvent peu publiées, mais ils exposent également de vrais inédits. On voit ainsi ce qui apparaît comme le premier tableau conservé de Claude Vignon (ill. 1, cat. 24), dont le caractère caravagesque (cadrage resserré sur les personnages principaux) doit au moins - c’est la thèse des organisateurs - autant à l’influence des Exercices spirituelles de Saint Ignace qu’à celle du Caravage lui-même. Complètement inédits également, on peut admirer un Christ aux outrages du peintre napolitain Domenico Antonio Vaccaro (ill. 2, cat. 46) et un tableau attribué à Daniel Seiter, La vision de Saint Ignace à la Storta (cat. 87 ; Rome, curie générale de la Compagnie de Jésus).


1. Claude Vignon (1593-1670)
Les quatre pères de l’Eglise latine
Rome, curie générale de la Compagnie de Jésus
Voir l´image dans sa page
2. Domenico Antonio Vaccaro (1678-1745)
Le Christ aux outrages
Naples, maison de la Compagnie de Jésus
Voir l´image dans sa page

L’art baroque était autrefois qualifié d’art jésuite. Si cette assimilation a été, à raison, contestée, de nombreux ordres ayant à leur façon participé à l’art baroque, on a peut-être été trop loin dans la négation de l’influence des Jésuites. Le but de l’exposition, s’il n’est pas de…

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