Contenu abonnés

Bal des hypocrites dans la république bananière (suite)

Edmond-Aimé-Florentin Geffroy (1804-1895)
Portrait de Rachel, 1855
Huile sur toile - 68 x 47 cm
Paris, Comédie Française
Photo : Sotheby’s Paris
Voir l´image dans sa page

Lors de notre précédent article, nous nous interrogions pour savoir qui étaient les amis de Muriel Mayette, seule explication plausible pour une nomination de cette dernière à la tête de la Villa Médicis sans compétence particulière dans les domaines couverts par cette institution.

Nous avons eu la réponse le lendemain par plusieurs personnes (nous avons encore des progrès à faire pour devenir un journaliste people, ce qui va bientôt devenir nécessaire pour suivre les nominations dans la Culture) : Muriel Mayette n’est autre que l’épouse du journaliste Gérard Holtz, lui-même – quel hasard IN-CRO-YA-BLE – un des meilleurs amis de Manuel Valls. De là à penser que celui qui se vante que le Premier ministre lui réponde « dans les 20 secondes » est intervenu pour que la pauvre Muriel Mayette, avec qui les comédiens du théâtre Français ont été « méchants » (dixit Valls), il n’y a qu’un pas, qu’évidemment de très mauvaises langues ont franchii [1].

La république bananière exemplaire de François Hollande est décidément fidèle à elle-même. Manuel Valls a assuré que la femme de l’ami à qui il répond dans les 20 secondes bénéficierait bientôt d’un « grand poste ». Il se murmure désormais que la nomination à Rome de Muriel Mayette pourrait survenir dès le prochain conseil des ministres, le 29 juillet, une nouvelle fois sans appel à candidature, sans présentation de projet, sans jury, juste parce qu’on est entre copains.
Or, non seulement Muriel Mayette n’a sur le papier rien qui la prédestine à officier à la tête de l’Académie de France à Rome, mais pour ce qui concerne le patrimoine (notre principal sujet, rassurons les lecteurs de La Tribune de l’Art), elle est certainement l’un des plus mauvais candidats possibles.
Rappelons que la Comédie Française possède un très riche patrimoine…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.